2 vérités qui font de nous de sales égoïstes

C’est fou ça. Notre conjoint(e) prétend que nous ne pensons qu’à nous. Il/elle nous accuse de ne pas prendre en compte ses besoins. Selon notre amoureux/amoureuse, il n’y a que notre petite personne qui compte. Pourtant, de notre côté, nous sommes persuadés d’ être suffisamment à son écoute. Mais… Il se peut qu’il/elle ait raison. Si nous sommes concernés par au moins un des comportements ci-dessous, c’est que nous manquons d’attention envers notre partenaire. Voyons voir!

1) Nous prenons des décisions qui affectent le couple sans faire appel à notre conjoint(e)

  • Nous pensons, planifions, et organisons des activités pour le couple, sans avertir notre conjoint(e).

Par exemple, ça peut être d’accepter une invitation à se rendre ensemble chez des amis. Le hic, nous le faisons sans prendre en compte l’avis de notre partenaire. Nous ne prenons même pas la peine de vérifier si ce que nous planifions convient à l’autre. Nous croyons qu’il/elle est d’accord. En fait, nous décidons pour deux. Le comble ensuite, c’est que nous faisons passer le fruit de notre création pour une décision commune.

Prenons l’exemple de l’invitation. Pendant leur entrainement de foot, il accepte que le couple se rende à la soirée que donne son ami le soir même. De son côté, elle est fatiguée de sa dure journée et n’a qu’une envie, c’est de relaxer. Sauf que monsieur débarque après son entrainement et annonce qu’ils sont invités d’ici 2 heures chez son ami. Elle, qui n’a pas encore appris à dire non, pousse un soupir, mais décide d’accompagner son conjoint.

Sur le coup, tout va bien. Elle décide de faire plaisir. Mais à force, avec le temps, elle se lasse de toujours répondre aux besoins de son conjoint. Elle se frustre que ses besoins à elle ne sont pas pris en compte. Donc, au final, organiser les activités du couple sans faire appel à l’autre c’est, à moyen et long terme, se risquer à des « il n’y a que toi qui compte », « tu ne m’écoutes jamais », « de moi, tu n’en as jamais eu rien à faire » etc. etc.

  • Nous décidons des projets de couples sans demander l’avis de l’autre

Souvent, nous élaborons des projets communs seuls. Ce n’est qu’ensuite que nous proposons le projet à notre conjoint(e). Qui a pensé le modèle de voiture que vous avez achetée récemment? D’ailleurs, qui voulait vraiment acheter cette voiture? La vérité, c’est que notre proposition est très bien pensée. Normale, la voiture est notre fantasme depuis 3 mois déjà. Tous les éléments de réponse sont prévus , de la couleur au moyen de financement de l’auto. Bref, nous sommes tellement convaincants et persuasifs que notre partenaire ne peut que nous dire qu’il/elle est d’accord.

Au final, même si notre conjoint(e) dit oui, il/elle nous fait confiance. Mais peut-on vraiment considérer que la voiture, c’est son choix autant que le nôtre?

Décider seul et proclamer que c’est un choix mutuel

Le comble quand nous avons tendance à planifier et organiser seul les activités et les projets du couple, c’est d’affirmer que c’est une décision commune.  Par exemple, la soirée entre amis terminée, monsieur lance à son ami : « merci, ça nous a fait plaisir de recevoir votre invitation ». Ha bon! Peut-être bien que madame ne se sent pas concernée. Mais, apparemment, elle à été enchantée de se rendre à la petite fête.

Et pour la voiture familiale! On imagine bien que même si la décision est surtout le fruit d’une personne, les deux vont devoir la payer! Hé oui, parce que notre partenaire parle de notre voiture. Nous l’avons achetée et choisie ensemble. 😉 Bientôt, le couple frustré par les dépenses du ménage, on entend « Notre voiture? Mais je n’en ai jamais voulu! ».

2) Nous n’entendons que ce qu’il nous plait d’entendre

Dans son livre, Jacques Salomé nous expose que nous avons tous une propension à sélectionner ce que nous voulons entendre de l’autre. En fait, on entend ce que l’autre dit sans pour autant l’écouter. Nous avons différentes motivations à n’écouter qu’à moitié.

  • Nous ne souhaitons pas être contaminés par les états d’âme de notre partenaire

De façon consciente par exemple, si notre conjoint(e) nous dit « la journée a été dure, le patron est toujours derrière mon dos ». Pour réponse, on lance un simple « ah oui », sans se montrer disposé(e) à recevoir davantage de confidence. Dans ce cas-là, nous sommes carrément dans le refus d’écouter. On ne prête pas attention à ce que l’autre vit et ressent par peur que le stresse de notre amoureux/amoureuse soit contagieux. Bref, qu’il/elle garde ses frustrations pour lui/elle.

De notre côté, on a déjà notre lot de situations stressantes. Nous aussi nous travaillons, nous avons besoin de relaxer. C’est compréhensible de vouloir fuir toute source de stresse une foi à la maison, après les 8 heures au boulot. C’est compréhensible de chercher à se décontracter après une dure journée avec des enfants cascadeurs. Bref, ce n’est pas toujours facile d’accepter les plaintes de l’autre parce qu’elles nous dévitalisent.

  •  Nous refusons d’écouter ce qui nous fait souffrir

Parfois, notre partenaire nous fait part de certaines confidences périlleuses. Périlleuses dans le sens où nous ne sommes pas sûrs que si qu’il/elle a à dire est bon ou mauvais pour nous. En fait, il arrive que pour ne pas affronter un problème, nous le fuyons. On a peur de comprendre ce qu’on ne veut jamais entendre. Par exemple, notre conjoint(e) nous dit d’un air sombre « Je ne veux pas me rendre à la fête de Laura/Laurent ce soir, Marc/Marie est invité(e) ». Nous répondons un simple « d’accord. A la place on peut aller au cinéma ».

Bref, on se fiche éperdument du fait que notre conjoint(e) ne veut pas se rendre à la soirée, ou presque… Oui parce que Marc/Marie, c’est son ex. Leur histoire à durée 7 ans. Le fait que notre amoureux/amoureuse évite son ex nous rend suspicieux. Mais, nous ne voulons rien savoir. Peut-être bien que votre partenaire ressent toujours quelque chose pour elle/lui. Devant la mine déconfite de votre conjoint(e), vous souhaiteriez remonter son moral… mais non. Nous n’allons pas nous risquer sur un chemin aussi hasardeux.

Pourtant, ce n’est pas parce que nous nous sentons en danger que c’est le cas. Nous ne devons pas fuir pour la simple raison que notre partenaire aborde un sujet épineux. Au contraire, notre conjoint(e) a besoin d’en parler, de se soulager, ou de comprendre. Et puis, j’ai lu quelque part que si notre amoureux pense à son ex, c’est parce que dans notre relation de couple, quelque chose est défaillant… Alors hop, au boulot. Pour améliorer sa relation de couple, deux choses sont essentielles.

  • Considérer les besoins de l’autre dans tous les aspects de la vie de couple.
  • Permettre à notre conjoint(e) de nous parler de ce qu’il ressent et vit au fond de lui. Ne laissons pas notre peur infondée d’être blessé(e) faire de nous de médiocres confidents.

A vous de participer à la conversation !

J’aimerais savoir, est-ce que vos décisions qui concernent la vie de couple sont toujours prise à deux? Êtes-vous toujours motivé(e)s à écouter votre partenaire, même quand ce qu’il/elle a à dire peut s’avérer blessant?

 

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