5 raisons de rompre avec un dépendant affectif

« Tu es toute ma vie ». C’est bien mignon. Mais, en vérité, notre dépendance affective est un vrai calvaire pour notre conjoint(e).  Hé oui, notre dépendance affective peut dégrader la qualité de la relation. Finalement, notre comportement peut motiver chéri(e) à nous quitter. Découvrez pourquoi.

La vie avec un dépendant affectif est atroce. Si vous êtes dépendants affectifs, gare à vous.  Si vous ne vous soignez pas, la dépendance affective pourrait être son motif de séparation. D’ailleurs, chéri(e) aura bien raison… Hé oui, vivre avec vous est stressant et limitatif!

En fait, au début, on s’accommode du dépendant affectif. On fait même des efforts pour satisfaire à la dépendance. On fait des concessions. On s’accommode en pensant que la dépendance affective se dissipera avec le temps.  On pense qu’à force de preuves d’amour, la dépendance affective ne sera qu’un souvenir.

Mais, avec le temps, rien ne change.  Le partenaire du dépendant affectif craque. Place aux mensonges pour se permettre enfin un peu de liberté. Place aux frustrations et aux conflits, voire à la séparation.

Mais Agnès, comment peux-tu dire qu’une relation de couple avec un partenaire dépendant affectif est atroce?

Mon conjoint se confie sur son calvaire auprès d’Agnès la dépendance affective.

La dépendance affective est un sujet qui me sensibilise. Pourquoi? En fait, la dépendance affective, je connais. Les trois premières années de ma relation de couple, j’ai été dépendante affective. Je considérais chéri comme étant toute ma vie… Si si. Vous allez rire de moi… À simplement imaginer que mon conjoint soit mort, ma gorge se nouait DOULOUREUSEMENT. J’étais en larme. J’avais mal.

Bref, à cette époque, j’avais un comportement excessif envers mon conjoint. Une vraie dictatrice. Aujourd’hui encore, mon conjoint et moi rigolons des exigences d’Agnès la dépendante affective. Mon conjoint m’a éclairé sur la difficulté de vivre avec une personne dépendante affective.

Quand chéri me lasse par sa dépendance affective

Aujourd’hui, 8 ans plus tard, mon conjoint démontre des signes de dépendance affective. Sa dépendance affective, bien qu’elle soit gérable, est tout de même un fardeau au quotidien.

Bref, je sais le calvaire (et le ridicule) à être dépendant affectif. Je sais aussi l’inconfort (pour ne pas dire l’horreur) de vivre avec un dépendant affectif.

1 dépendant affectif = 2 victimes

Aujourd’hui, je vous propose de comprendre le quotidien du partenaire du dépendant affectif.  Bien sûr, être dépendant affectif, ce n’est pas confortable. Le dépendant affectif sait la peur et le stresse dont il est victime. Le dépendant affectif sait le chaos qui l’habite parfois.

Mais, il faut le reconnaître, vivre avec un dépendant affectif n’est pas une sinécure. Vivre avec un dépendant affectif est demandant. Que sait le dépendant affectif sur les difficultés quotidiennes de son ou sa partenaire?

La vérité est que le dépendant affectif reproche bien des choses à chéri(e).

  1. Le dépendant affectif se plaint que chéri(e) ne comprenne pas ses besoins, aussi excessifs soient-ils « mais, je t’aime! Ma demande est légitime! »
  2. Le dépendant affectif ne comprend pas pourquoi chéri(e) s’irrite face à ses comportements, aussi exagérés soient-ils « Ne m’en veux pas de t’aimer! »
  3. Le dépendant affectif considère que chéri(e) est insensible « Tu t’énerves alors que c’est pour moi que c’est le plus dur », « tu t’en fiches alors que je le vis mal ».

La vérité, c’est que votre dépendance affective est un FARDEAU quotidien pour votre partenaire. Oui, chéri(e) vous aime. Mais un jour où l’autre, il ou elle sature. Prenez-vous en main avant que chéri(e) en ait profondément ras-le-bol.

5 raisons de s’éloigner d’un dépendant affectif

1. Les sentiments du dépendant affectif remis en question

La dépendance amoureuse n’est pas de l’amour. Bien sûr, un dépendant affectif peut être amoureux. Mais dépendance affective et amour ne sont pas synonymes.

On est dépendant affectif? Chéri(e) risque de douter de la sincérité de nos sentiments.  Une personne relativement équilibrée aspire à être avec un(e) partenaire qui l’ aime pour ce qu’il ou elle est. Nous ne sommes pas en couple pour « boucher » une hémorragie. En d’autres mots, nous ne sommes pas en couple pour servir de remède aux carences affectives de l’autre.

Vous êtes deux à être dépendants affectifs? Vous n’êtes pas à l’abri. Demain, votre amoureux peut vous fuir également. Même un dépendant affectif peut se rendre compte de ce qui se passe. Un dépendant affectif peut dire « stop. Ce n’est pas de l’amour. Remédions d’abord à nos carences affectives respectives. Voyons ensuite si l’amour est là.

Bref, à quoi bon rester en couple s’il n’est pas question d’amour véritable? Rester en couple pour servir aux déséquilibres de l’autre, très peu pour votre conjoint(e).

2. Chéri(e) se lasse de notre manque de maturité

Notre conjoint(e) a besoin d’un(e) partenaire mature et équilibré(e). Ce besoin peut se ressentir avec les années. Il y a 10 ans, on s’amourache du dépendant affectif. 10 ans plus tard, nos besoins ne sont plus les mêmes. La  maturité de notre collègue nous attire… Et hop, c’est l’occasion d’une infidélité. C’est l’occasion de mieux connaitre la voisine.

Notre conjoint(e) se lasse surtout si on est dépendant affectif depuis des années. Malgré les espoirs de changement, il n’y a pas d’évolution. Chéri(e) aspire à vivre autre chose. Il est temps de vivre autre chose…

10 ans plus tard, nous avons une conception différente de l’amour. Rendu à un moment, nous voulons vivre une vie qui nous correspond. Notre conjoint(e) aspire à une vie plus sereine, plus authentique. En relation avec un dépendant affectif, comment vivre serein et libre?

3. Lassé(e) par un sentiment d’oppression

Le dépendant affectif est souvent un habile manipulateur.  Le dépendant affectif requiert souvent une présence excessive de chéri(e). Il menace et culpabilise son partenaire dans le but de l’avoir constamment à ses côtés.

Pour satisfaire au dépendant affectif, chéri(e) peut choisir de limiter ses actes. Par exemple, chéri(e) choisit de rester à la maison pour éviter les conflits.

La vérité, c’ est qu’à force, chéri(e) se lasse de se limiter pour les beaux yeux de son dépendant affectif. Chéri(e) se met à mentir pour vivre sa vie comme il l’entend. Vous êtes dans l’incompréhension. Vous vous disputez. Vous êtes un couple en crise. Finalement, chéri(e) veut vivre et vous quitte.

4. Lassé(e) d’être isolé(e)

Avant d’être en couple, la vie sociale de votre conjoint(e) était riche. Il ou elle sortait et voyait ses amis. En couple avec un dépendant affectif, notre vie sociale se dégrade.

  • Votre partenaire ne sort plus. Aujourd’hui, votre conjoint limite ses sorties à cause de votre jalousie. Il y a des séducteurs et des séductrices partout, même au sein de vos meilleur(e)s ami(e)s! Vous l’implorez de ne pas sortir. Sinon, vous le remplissez de culpabilité.
  • Votre partenaire s’éloigne de ses amis. Votre conjoint(e) et ses amis s’éloignent parce qu’il n’y a plus aucune intimité encore eux. Normal, chéri(e) ne sort plus…

Le dépendant affectif veut toujours être présent. En fait, le dépendant affectif s’invite tout seul! Résultat, la complicité entre lui et ses amis se dégrade… à cause de vous. Hé oui, l’amitié s’entretient aussi par l’intimité! Finalement, votre conjoint(e) n’accepte plus de malmener sa vie sociale à cause de votre dépendance affective.

5. Votre dépendance est une pression quotidienne pour chéri(e)

Le bonheur du dépendant affectif dépendant de l’autre. C’est une pression énorme pour notre conjoint(e). Oui, au fond, ça ne fait pas plaisir d’entendre « tu es toute ma vie ». Au contraire, ça fait peur! C’est une pression de se sentir indispensable au bonheur de l’autre.

Il faut être présent constamment pour le dépendant affectif. Le dépendant affectif ne peut être loin de l’autre trop longtemps. L’éloignement est une source de souffrance. Votre manque d’autonomie est une pression pour chéri(e).

Chéri ne veut pas jouer à la maman. L’autre n’est pas le centre de votre univers. Votre bonheur n’est pas de SA responsabilité. Ce n’est pas son rôle. Son rôle est de vivre selon ses besoins, et non pas selon les caprices de votre dépendance. A un moment donné, votre conjoint en a ras-le-bol et s’en va.

Et vous?

Qui est le dépendant affectif dans votre relation de couple?

 

35 commentaires

  1. De par le passé, il m’arrivais d’être dépendant affectif, j’aimais dire à mon chérie que si j’avais la possibilité je l’enverrai dans un vide pour qu’elle y soi seule car mon univers c’est elle. c’étais ma façon de l’inciter à rester à moi seul car mon affection devenait de l’obsession. je manquai de confiance en elle et j’en soufrai terriblement. Maintenant tel n’est plus le cas car, j’ai appris à ne plus être dépendant et a avoir confiance.
    Merci Agnès car, j’apprends encore d’avantage.

    1. Bonjour Théodore!
      Tu es présent comme promis  Merci pour ta participation.
      Pour guérir la dépendance affective, il faut d’abord se reconnaitre comme tel.
      On s’en rend compte à travers ce que nous disons et faisons.
      Toi, tu disais à ta femme que tu l’enverrais dans un vide pour qu’elle y soi seule car mon univers c’est elle.
      Merci, ton témoignage m’aide pour l’écriture d’un prochain article!

      A bientôt!
      Agnès

  2. Coucou très bel article 🙂 bonne continuation à toi. Tu as a un talent inné

    1. Salut mon chéri!
      nos petites crises quotidiennes m’inspirent.

      à tout à l’heure 🙂

  3. C’est super l’article. il m’oriente bien je vais le partagé avec ma partenaire.
    Merci Agnès tu fais du bon boulot.

    1. Bonjour Théodore!
      Merci pour ton retour!
      Merci pour tes encouragements.
      A très bientôt!

  4. Bonsoir Agnès,
    Merci pour ce bel article. J’ai juste envie d’ajouter que pour une personne dépendante, il ne suffit pas de décider de cesser de l’être: il me semble qu’il est nécessaire de faire un travail sur soi, d’aller rencontrer son enfant intérieur qui souffre d’une carence d’amour, pour retrouver le chemin de l’autonomie affective. Qu’en penses-tu?
    bonne continuation et bravo à toi!

    1. Bonjour Fanny!
      Heureuse de te lire ici!
      Tu ne m’as pas lu sur ton blog depuis un moment également! Tellement de choses se sont passées… Je viendrai te visiter sous peu 🙂
      Tu as raison, on n’abandonne pas son côté dépendant affectif en claquant des doigts. Un travail sur soi est indispensable. Du coup, je me souviens comment j’ai cessé d’être dépendante affective… De mon côté, j’ai travaillé mon estime de moi, je me suis affirmée. Cette fille qui savait enfin ce qu’elle voulait et ce qu’elle aimait, je me suis mise à l’aimer, et à la respecter.
      Quand on s’aime et se respecte, j’imagine qu’on a davantage d’amour-propre, et qu’on s’éloigne de la dépendance affective. Qu’en penses-tu?

      Tu as raison. Mettre le doigt sur nos carences d’amour et sur les blessures de l’enfance nous permet aussi d’anticiper le malaise de la dépendance affective.

      Merci pour tes encouragements…
      Bonne continuation à toi aussi!!

  5. Bonjour Emma,
    Très bon article sur la dépendance affective, je dois dire que j’ai connu (ou plutôt subi) ça.

    Au début on peut croire que ce n’est pas grand-chose, que c’est un besoin d’amour légitime, mais rapidement cela tourne à la crise de confiance. L’autre s’imagine qu’on va le quitter/tromper à la moindre interaction sociale, ce qui finit ironiquement par arriver.
    La jalousie brûle alors rapidement les restes d’amour si tant est qu’il y en ait eu un jour.
    On se rend alors compte que le couple a été bâti sur un mensonge, et on se sent véritablement lésé. Un peu comme si on vous avait vendu du gazon en vous disant que c’était de l’herbe. Et puis le dépendant affectif s’en va, pour exploiter une autre relation où il recommencera son même comportement.
    Étrangement, j’ai l’impression que les dépendants affectifs ont des mauvaises relations avec leurs parents et/ou leurs amis, ce qui les poussent un peu plus à s’attacher au couple.

    « La dépendance amoureuse n’est pas de l’amour. » voilà une phrase qui devrait être placardée chez tous les couples qui subissent cette dépendance amoureuse 🙂

    Au plaisir de te lire,
    Adam.

    1. Bonjour Adam,
      « L’ autre s’imagine qu’on va le tromper…. ce qui finit ironiquement par arriver », bien dit . Puisque l’autre ne nous considère pas admirable et digne de confiance, pourquoi l’être?! Pourquoi restez fidèle à quelqu’un qui n’est pas capable d’apprécier et de croire en notre exclusivité.

      ‘Étrangement, j’ai l’impression que les dépendants affectifs ont des mauvaises relations avec leurs parents et/ou leurs amis, ce qui les poussent un peu plus à s’attacher au couple. » La relation avec les parents a sans doute un lien avec la dépendance affective.

      Je connais un ami dépendant affectif. Son père l’a toujours rejeté… Il a beaucoup d’amis, mais, effectivement, ils se fâchent souvent. Peut-être parce qu’il a trop d’attentes envers l’amitié? Peut-être parce qu’il n’y trouve pas l’affection recherché (de son père?). Mon ami est aussi follement amoureux quand c’est le cas… Belle méditation ce soir.
      A bientôt Adam.

  6. Bonjour Emma,
    Je viens de tomber sur votre article sur la dépendance affective et je me suis complètement reconnue dans le rôle du dependant affectif. Pas facile à vivre.
    En fait, je n étais pas cette personne 3 ans auparavant, au contraire j’étais forte et autonome. En effet, après une séparation je venais de reprendre ma vie en main ,nouveau travail, puis nouveau compagnon, le bonheur. Mais à 36 ans,un cancer du sein est venu tout bouleverser. A partir de ce moment là, ce fut la descente aux enfers, plus confiance en moi due à plusieurs choses ,perte d emploi,une part de féminité… et ce malgré tout l’amour que m’a donné mon conjoint durant 5 ans. Aujourd’hui, nous sommes séparés pour la 3 fois,depuis 1 mois 1/2, mais je viens seulement de comprendre en quoi j’étouffais mon amour.
    J’ai mis en place un plan d action pour me recentrer sur moi-même, mais c’est pas facile, n’ayant plus de travail depuis mon cancer, perte de mes amis,les seules qu’ils me restent ne sont pas forcément libres car elles ont leur vie de famille, donc c’est compliqué pour moi. Par rapport à mon conjoint, j accepte mais subis surtout cette séparation, je voudrais tellement le reconquérir car c’est un homme en or,et ma stupidité m’a conduite à cette rupture . Avez-vous des conseils pour le reconquérir, je ne veux plus commettre d’erreurs, je l’aime tellement.
    J’ai déjà fait un silence radio de 2 semaines, puis une lettre pour m’excuser de mes comportements…,nous reprenons contact , il tient à m’aider, je ne sais pas quoi faire

  7. Dépendante affective moi-même j’ai trouvé cet article extrêmement dur, parce qu’il pointe du doigt tout ce pourquoi on est monstrueux sans proposer de solution. J’ai trouvé cet article d’une très grande agressivité et je pense que ce n’est pas la bonne méthode car souvent la dépendance affective est liée à la dépression. Une dépression ne se soigne pas par des paroles d’une telle dureté, aussi vraies soient-elles par ailleurs. N’oublions pas que c’est extraordinairement douloureux pour les deux partenaires.

    1. Bonjour Aimée,

      merci pour ta critique que je prends en considération.
      le but de l’article n’est pas de dire que le dépendant affectif est monstrueux, le but de l’article est surtout de l’inviter à se soigner.
      si tu as des idées pour rendre l’article moins agressif, tu es la bienvenue.

      merci Aimée

  8. C’est de vivre avec quelqu’un qui ne nous donne pas d’affection le crisse de calvaire

    elle est bien bonne celle-la, c’est le chien sale qui ne nous donne pas d’affection le crisse de calvaire !!! heureusement c’est moi la dépendante affective qui l’a quitté !!!!!!!

  9. Vous avez tout faux complètement….
    Il est temps que les gens commencent à comprendre que que ce n’est pas ceux qui aiment qui sont à « Guérir » non mais c’est quoi cette connerie ?????? C’est ceux qui nous repoussent, ou au contraire ceux qui sont avec nous nous disent, nous mentent pour nous dire qu’ils nous aiment et agissent comme tout le contraire !!! Mais nous, qui savon aimer, qui aimons, on doit « guérir » Non, Mesdames, Messieurs, continuer d’être ce que vous êtes et ne vous blâmer surtout pas d’aimer, vous aimer, et vous savez aimer….. La personne qui doit être guérit est celle qui n’est pas capable d’aimer. C’est facile de rejeter la faute sur le supposé dépendant affectif et de dire que Ah Yé jaloux ah y’arrête pas de m’appeler !!!!! Pauvre petit toi, comptez vous chanceux qu’on vous appelle et qu’on soit Jaloux, moi je le dit: Si tu n’es pas jalouse ou jaloux, c’est parce que tu n’aimes pas….Voilà, et personne ne va me faire déroger de ça !!!!! Rester comme vous êtes, si l’autre vous repousse, envoyez le chier, vous allez voir, il va revenir sur les genoux !!!!

    1. Bonjour Isabelle,
      merci pour ta contribution,

      la jalousie à dose modérée, c’est bien,
      mais ici on parle plus de jalousie maladive, ce n’est confortable pour aucun des partenaires.
      Mais, oui sans doute qu’un peu de jalousie démontre l’amour.
      bien que nous ne sommes pas d’accord sur certains points,
      beaucoup de choses intéressantes sont à développer dans ton commentaire.
      Et… tes critiques sont les bienvenues.

      Merci Isabelle.

  10. Bonjour Agnès,

    Il manque un détail dans votre article de par mes recherches et mon expérience. Le dépendant affectif n’est jamais seul dans le couple, ils sont 2 et s’attirent comme les pôles négatifs/positifs d’un aimant; c’est une question d’aura et qui ne s’explique donc pas. Les 2 sont des névrosés en quête d’oxygène. L’un donne en échange d’un brin d’affection et l’autre prend sans donné grand chose ou rien en retour jusqu’à épuisement et séparation pour s’accrocher ensuite à la relation suivante. Ils sont caractérisés par la peur du vide affectif ce qui fait d’eux d’éternels insatisfaits en perpétuelle souffrance inconscience et occultée (anesthésiée).
    On dira donc: 2 dépendants affectifs = 2 victimes

    Josh

  11. Enfin quelqu’un qui a compris, les DEUX SONT DANS CETTE HISTOIRE, l’un PREND SANS DONNER (voilà qui est vrai comme je disais) et l’autre mange de la mar…….. jusqu’à épuisement voilà !!!, Merci Josh pour ce commentaire !! Tu as tout compris ! Merci encore !

  12. Bonjour,

    Votre article est très intéressant,
    je viens tout juste de me séparer de ma compagne dépendante affective et dépressive.
    J’ai vite compris qu’elle était fragile et c’est une chose qui m’a aussi séduit chez elle, j’avais envie de lui donner le monde pour lui prouver qu’elle en valait la peine,
    j’ai tenté de réaliser ses rêves de la simple attention jusqu’à la demande en mariage au pieds du ont Rialto.
    Mais rien n’y faisait et l’organisation du mariage a été encore pire…
    Je me retrouve dans tous les points de votre article,
    j’ai perdu ma vie sociale, mes activités extra-pro, mes rêves et finalement ma motivation en tout, parce qu’elle me culpabilisait ou me menaçait de se suicider en mon absence.
    Au final j’en arrivait à ne plus avoir envie de ces choses qui m’ont toujours fait vibrer, sans compter une jalousie maladive à tel point de l’être même auprès de membres de ma propre famille…
    j’ai fini par la quitter il y a un mois à la suite d’une crise de jalousie
    et deux jours après ma décision elle a fait une tentative de suicide
    je suis encore rongé par la culpabilité.
    aujourd’hui elle est suivie et réalise ses erreurs, elle fait de gros efforts dans le but que je revienne mais je suis perdu
    je l’aime encore
    Mais mon cerveau a tellement été retourné qu’au final je m’interroge si c’est vraiment de l’amour ou si ce n’est pas le résultat d’une manipulation incessante.
    Pour la drogue il n’existe que le sevrage…
    Mais est-ce possible de guérir en restant conjoint avec l’objet de sa dépendance?

  13. Moi je vais dire ce que je pense, nous n’avons que VOTRE VERSION ! je suis sure que si je lui demandais à elle, elle me dirait que vous étiez proche d’une façon qui n est pas correcte avec votre famille OU, si ce n’est pas le cas, vous portiez plus s’attention à votre famille qu’à elle… Écoutez, je le sais je l’ai vécu ! Moi mon conjoint m’a carrément dit vouloir coucher avec sa soeur, laissez moi vous dire que je lui ai dit que c’est un malade mental !!! Et il a changé sinon je le quittais, c’est ce que j,ai fais d’ailleurs pendant 1 mois et demi et il m’a supplié de revenir car il m’a dit je m’excuse je voulais voir si tu m’aimais Wow !!! Em tout cas….. Vous savez Monsieur, je ne vous juge pas….. mais moi je dis qu’il n’y pas de fumée sans feu….. c’est drôle moi il y a des gars avec qui j’étais tellement en confiance que je ne ressentais pas d’insécurité car la jalousie c’est de l’insécurité. Puis avec d’autres, c’est l’enfer, c’est drôle comment ça se fait ?? Il devait y avoir quelque chose dans votre comportement, qui la faisait péter les plomb….. elle a admis ses erreurs, c’est sûre, vous deviez l’avoir culpabilisé au cotton d’avoir fait des crises de jalousie, mais pensez vous qu’elle faisait ca de gaité de coeur ?? Vous ne pensez pas qu’elle essayait de vous dire quelque chose ?? Car n’oubliez jamais que deux personnes c’est deux névroses qui se rencontrent. Le problème n’est pas seulement dans elle il est également dans VOUS !!! Il N, y a jamais de fumée sans feu jamais…..

    1. @Isabelle Gagné
      Euuuuuuh non non je suis proche de ma famille de façon tout à fait normale… C’est limite insultant là
      Elle était jalouse de la musique aussi hein… je n’ai pas de désir sexuel pour la musique
      Et je ne l’ai pas non plus fait culpabiliser de faire ses crises de jalousie…
      J’ai accepté de ne plus fréquenter mes amies
      N’adressais plus la parole à une autre fille
      J’ai essayé de la rassurer au maximum… Mais c’est peut-être là qu’est mon erreur, d’avoir cédé au caprice.
      Il n’y a qu’une seule fois où je me suis rapproché d’une fille avec des intentions mais je n’ai rien fait et lui ai avoué.
      J’ai été transparent avec elle mais ça n’a jamais suffi à la rassurer.
      Je sais bien que c’était pas un plaisir pour elle non plus d’être aussi possessive
      Mais ce n’est pas à moi de travailler pour que ça change dans sa tête,
      J’ai quand même essayé de l’en sortir
      – l’inscrire dans une salle de sport mais elle disait avoir mal partout,
      – Le dessin a fini par la saouler,
      – Sortir boire un verre avec ses copines c’était une fois tous les 3 mois malgré mon insistance
      Ça n’allait jamais à son travail non plus alors je lui ai proposé de bosser à la maison comme vendeuse
      Alors c’était pas facile parce que nos rythmes étaient différents et en 5 ans il n’y a pas eu une nuit passée l’un sans l’autre et du coup pas une minute seul en rentrant du travail
      En rentrant du boulot j’avais l’impression d’en commencer un autre…
      Si vous pensez que j’ai fait des erreurs également, je peux l’entendre avec attention
      Mais là vous supposez faussement en rapport avec votre propre vécu qui a l’air bien différent…
      J’ai lu vos précédents commentaires et sachez qu’il n’existe pas qu’une seule vérité, la vôtre
      Et parfois, peut-être même souvent, les hommes ne sont pas des bêtes immondes.

  14. Ce que j’essaye de vous dire c’est que si vous vous êtes retrouvé avec cette fille c’est qu’il y a quelque chose en VOUS qu’il l’a attiré, et il y a quelque chose en ELLE qui VOUS a attiré. Écoutez c’est une loi universelle, vous n’y échappé quand même pas tout de même !!!! Et comment se fait il que si elle est siiii piiiire que çaaaa que vous en soyez tombé amoureux ?? Lisez donc ceci vous allez comprendre : Si vous n’avez pas les deux yeux fermés évidemment…. c’est le principe du Ho’o ponopono beaucoup de gens connaissent ça… vous comprendrez….https://www.youtube.com/watch?v=tJgqxt2a8QY

    1. Bonjour Isabelle,
      merci pour tes apports,

      John Gray aussi dit que ce sont nos complémentarités qui, un jour, nous attirent.
      mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes pas dans l’excès. Surtout à partir du moment ou nous en souffrons. Car, encore une fois, les deux partenaires souffrent de la dépendance affective.

      1. OUi c’est ça que je voulais, ce Hugo là, et bien lui aussi il souffre de dépendance affective, c’est pas juste sa conjointe. Mais il ne semble pas comprendre, il lui met tout sur le dos !! Il ne réalise pas que si il s’est retrouvé avec elle, c’est qu’il a quelque chose à voir la dedans, nous n’attirons que nos miroirs !!! C’est une loi universelle, ce n’est pas moi qui L’a inventé …..

  15. Mais évidemment Monsieur Hugo, je suis convaincu qu’elle est ENTIÈREMENT responsable et que vous vous être retrouvé avec elle par hasard et vous êtes blanc comme neige, n’est-ce pas Monsieur ???

    Sachez que le hasard n’existe pas…. nulle personne ne rentre dans votre vie par hasard, essayé d’aller voir à l’intérieur de vous les raisons qui vous ont amenées là…. https://www.youtube.com/watch?v=tJgqxt2a8QY

    1. Isabelle,
      à mon tour de faire une analyse stérile de votre vie :
      La psychologie que vous employez en dit long sur votre carence, vous vivez surement seule et en souffrez,
      Pourtant vous ne pratiquez pas la remise en question parce que votre cerveau, par son mécanisme d’auto défense, préfère se conforter dans ses certitudes.
      Votre façon à peine camouflée de vous victimiser évoque vos multiples déceptions amoureuses et un manque de repères (surement dû à l’absence du père) ce qui vous pousse à déclarer la guerre à la gente masculine, parce que la binarité est plus simple à gérer, les méchant et les gentils, ainsi vous identifiez plus facilement qui doit être « l’ennemis » et la cause de vos problèmes.
      Votre réactivité sur cet article et la virulence de vos propos montre que vous avez très peu d’amis avec qui créer le débat, d’ailleurs la plupart ont décidé de s’éloigner de vous car votre dépression vous a changé en une personne fermée d’esprit et vos passions occultes effraient.
      Vous êtes surement inscrite sur quelques forums de psychologies douteuses sur lesquels vous dissertez sur les problèmes des autres
      Et la subjectivité de vos propos ne sont que le résultat d’un processus de transfert qui ne cherche qu’à gérer sa propre névrose.
      Pour vous le destin existe et des forces invisibles s’invitent dans nos décisions.
      Surement adepte d’astrologie ou autres charlatanismes,
      Vous vous inventez des règles universelles qui ne font que vous conforter dans votre fatalisme
      Vous essayez de vous persuader que vous êtes forte mais vous vous raccrochez à de fausses religions qui vous rassurent sur le sens de votre vie,
      En vérité vous êtes faible et vous le savez au fond de vous, mais l’admettre vous replongerait en dépression.
      Votre égocentrisme me fait imaginer que vous essayez surement d’écrire un livre vous-même, mais écrire c’est savoir faire preuve d’auto-critique, ce que votre moi intérieur vous interdit car le château de carte que vous avez créé est déjà branlant, le principe de base étant « thèse, antithèse puis synthèse » vous ne vous arrêtez qu’à la première étape et ne pouvez donc pas couchez plus de deux pages qui ne seront que des certitudes basées sur une expérience non représentative.
      Mais votre passion décrite par vos interjections violentes donne de l’espoir car cette énergie pourrait vous être bénéfique…
      Dommage pour vous que ce ne soit pas le cas.

      Agréable n’est-ce pas ?

  16. Bonjour Agnès,
    Merci pour le superbe article. Mon conjoint et moi vivons des moments diffices en ce moment. Lui et moi travaillons sur les choses que nous devons améliorer. Mon conjoint reconnait qu’il a un problème de dépendance affective. Je vais lui faire lire votre article car je trouve qu’il décrit exactement comment je me sens. Je pense que ce sera une bonne façon de lui expliquer ce que je vie depuis longtemps, sans lui faire de reproches ou de le blesser. J’essaie de faire de mon mieux pour le comprendre et aussi et pour l’aider dans son cheminement afin que lui aussi se sente mieux, car je sais que ce n’est pas facile pour lui non plus. J’espère pouvoir vous lire sur d’autres articles semblables. Pour ma part, j’aimerais bien savoir les causes de la dépendance affective et les façons d’aider son conjoint. Encore merci pour votre article qui m’a beaucoup éclairé sur le sujet!

    1. Bonjour Melanie,
      je vien de lire ton message et etant un dépendant affectif sur la voie de la guérison, je te conseille de lire avec lui « Confidences d’une ancienne dépendante affective », de Christina Marques, ce livre vous livrera tous les secrets d’une possibilité a retrouver un équilibre dans sa vie, et par conséquent de comprendre qu’il y a un chose importante, il doit s’aimer lui et il pourra t’aimer toi sans angoisse.
      cela m’a pris quelques jours pour le comprendre, quelques semaines pour transformer ma vision de mon être, et beaucoup de travail sur moi pour être heureux seul.
      je vos souhaite beaucoup d’amour et de bienveillance a tous les deux.

  17. Bonjour. J’ai vécu 3 ans avec une dépendante affective et si je peux vous donner un conseil : Fuyez. Elle m’a éloigné de mes amis, ma famille, j’ai stoppé mes études suite à ça car j’étais en dépression. J’ai pris x kilos. J’étais littéralement au bord du suicide car je n’avais aucune vie et je devais materner Madame. Aujourd’hui je vais mieux, j’ai retrouvé ma mère, mes amis, je fais du sport et je travaille le temps de pouvoir me remettre à étudier. La vie est belle ! Conclusion : Il vaut mieux être seul que mal accompagné. Bye.

  18. Bonjour Agnès,
    je tiens a porter mon témoignage après avoir fait un peu de lecture sur ces post, et j’avoue être dépendant affectif, mais je me soigne :-).
    Depuis le mois de Juillet ma copine (dépendante aussi sans le savoir, mais ont y reviendra plus bas) ne me supporter plus (ce que je comprend car elle m’a donner tous les signes pour me rassurer), et nous avons rompu a mon départ pour les vacances.
    j’ai eu tout mon temps durant 1 mois pour faire le point et trouver ce qui clocher en moi; le verdict a résonné en moi comme une révélation, pourquoi ma vie entière a été un défiler de femme sans jamais avoir de sentiments vrai et sincère !!!! Cette évidence m’a secouer au fond de mon âme, et j’ai remis en question toute ma relation et ma vie, ma façon de voir la vie. j’ai décider de faire mon introspection etant loin de tout pour 1 mois, j’ai eu tout le temps de retourner ma vie dans tous les sens, et regarder avec sincérité et objectivité du début a la dernière relation me posant la question pourquoi et si il y a quelques chose??? tout poser sans rien retenir et lisant beaucoup, recherchant sur internet, visionnant des videos pour comprendre et si cela ce guérit, comment etc…. j’ai ensuite pris RDV chez une psy coach, j’ai mis tous de mon cote pour être MOI.
    Deux mois et demi après la rupture nous repartons sur de nouvelles bases, continuant mon travail (encore aujourd’hui je continu la psy, méditation, lecture, c’est un travail quotidien et long ne ne voilons pas la face) et nous avons que du bonheur, MAIS, et oui il y a un MAIS, ELLE EST AUSSI DEPENDANTE AFFECTIVE, et plus toutes ces blessures et problèmes qu’elle a enfoui profondément et mis un couvercle dessus. La période de bonheur fut courte (2 mois) et elle a pris conscience des sont mal-être et commence la dépression etc… Mon état s’améliorant je lui fait fait l’effet miroir et elle souffre de ne pas pouvoir être ELLE, a cause de cette situation nous sommes amenés a prendre de la distance ce qui la fait souffrir encore plus, et l’inévitable ce produit, la rupture car elle ne se supporte plus, et perdu, ne sais plus ou elle en est, confuse dans ces sentiments, LA COCOTTE MINUTE EXPLOSE. Sa blessure d’injuste, de rejet, d’abandons et recouverte en grand, et me renvoie a la face tous ces défauts pour rompre. les mots blessant pour me protéger de cette rupture et aussi d’autodestruction. j’attendais ce moment qui étais inexorable, je le savais au fond de moi, j’avais proposer plusieurs fois de l’aide, mon écoute, l’aide d’un professionnel , mais elle avait déjà revenu son masque de rigide, trop tard, les protections était activé depuis des semaines. Donc fin de l’histoire.
    Elle est en cours d’analyse et le silence radio et de mise pour moi et elle, je n’ai pas envie de tel et surtout pas de retomber dans la dépendance, donc je continu a être suivi et surtout ne pas écouter mon ego, et rassurer mon enfant intérieur, le bonheur et l’amour est a ce prix.

    UN POINT IMPORTANT
    Nous sommestous dépendant affectif, il y a juste un degré qui est normal, un peu haut, un trop présent, et ensuite nous sommes dans le très dérangeant et surtout la devient difficile pour les eux partenaires.
    Dans mon cas comment je sais que j’avais de réel sentiments d’amour, c’est assez simple a savoir et surtout a vivre avec :
    – PAS JALOUX CAR CELA NE SERT A RIEN LA CONFIANCE SUFFIT/ ça rend les rapports plus simple.
    – AUCUNES PEUR DE LA PERDRE / JE L’AIME ELLE SERA TOUJOURS DANS MON COEUR
    – JUSTE LUI APPORTER DU BONHEUR / SANS ATTENDRE RETOUR super si il y en a c’est du plus
    – AVOIR UN MANQUE RELATIF QUAND NOUS NE SOMMES PAS LA / quel plaisir quand nous nous retrouvons cela et plus top
    – LIBERTE DE FAIRE CE QU’ELLE VEUT SANS LUI POSER DE QUESTIONS INDISCRETE / RECIPROQUEMENT
    – BIENVEILLANCE ET ATTENTION / DANS LE RAISONNABLE, ne jamais l’envahir
    – SAVOIR ENTENDRE DIRE NON ET SAVOIR LE DIRE NON / ce n’est pas un manque d’amour
    – PROPOSER DES SORTIES CHEZ MES AMIS LES SIENS PEU IMPORTE / PROFITER DE L’INSTANT PRESENT vivre dans le lâcher prise (très difficile pour elle, alors que c’est les meilleurs souvenir, masque du rigide trop présent !!!!!!!!)
    – PAS DE HARCELEMENT SI ELLE NE REPOND PAS / cette phase peu être interpréter dans différentes façon attention, j’ai entendu tout et son contraire, ne pas répondre n’est pas un jeux qui peu être aussi une lutte de pouvoir entre deux personnes dans le couple! même inconsciemment. c’est du vécu entre deux dépendant affectif.

    Pour conclure j’aime INCONDITIONNELLEMENT cette femme qui m’a sorti de sa vie, et je resterai ainsi car elle est pour moi la femme avec laquelle j’aurai aimé finir ma vie. Mon chemin continue et me reserve serment encore pleins de surprise, et mon travail pour être enfin moi n’est pas terminé, j’ai encore pleins de choses a faire.

    Mais je m’aperçois que je me laisse aller, aie, plus tard je viendrai compléter si cela apporte des réponses a certains personnes.

    Merci de votre Post et courage a vous tous, la vie et plein de bonheur et d’amour, regarder en vous, c’est la juste a l’intérieur, il ne reste qu’a le aire grandir pour le partager avec bienveillance

  19. Article très intéressant.
    Hugo tu marques 100pts !

  20. Bonjour
    J’ai 38 ans mariée depuis 17 ans …
    Je vis avec un homme super gentil très attentionné mais qui m’a trahi 3fois avec d’autres nanas (relation virtuelle) et une fois boire une bière chez une Maman de l’école de ma fille
    Donc 3 séparations et je lui ai toujours pardonné malgré son besoin de vouloir toujours tout contrôler…
    Il est à l’heure d’aujourd’hui dépendant affectif et contrôlant..
    Il m’a coupé de mes amies en me disant qu’elles n’étaient pas fréquentables , pas de sortie sans lui ça lui est insurportable ..
    Et la c’est le clash il regarde mes messages fouille dans mon téléphone et pourtant je lui donne tout sans retenue même trop mais c’est jamais suffisant..
    Aujourd’hui je veux me séparer mais j’ai des doutes sur les sentiments qu’il me reste… il a recommencé sa thérapie et il m’affirme qu’il peut y arriver et que je suis tout pour lui…
    Mais moi je lui ai tellement donné de chance , que maintenant j’ai dû mal à lui faire confiance, je ne pense pas qu’il peut changer comme ça car il à toujours été ainsi…
    Si quelqu’un peut me conseiller !!
    Merci

  21. Bonjour,

    Relation de 9 ans (avec 2 enfants et une belle maison). Elle m’a quitté il y a maintenant un peu plus d’un mois (nous partageons toujours la maison pour encore 2 semaines et puis elle ira vivre ailleurs).

    Je pense être dépendant affectif. Cependant cela ne me semble pas aussi extreme que l’article.

    Pour ma part, je ne l’ai jamais empêcher de rien (sortir, voir ses amis, familles, …) mais mon attitude fessait que je n’étais pas forcement enthousiaste (alors qu’au fond çà ne me dérangeait pas du tout : tant que çà la rendais heureuse, çà me rendais heureux aussi), alors elle n’y allait pas (pour ne pas me vexer). Elle en a fini par oublier sa vie sociale (et moi aussi car je ne voulais être qu’avec elle et seule elle m’importe et en soit, çà ne me dérange pas).

    Je n’étais pas jaloux, j’avais une totale confiance en elle, je vivais le parfait amour (elle m’avait dit au bout de 3 ans que j’étais l’homme de sa vie ect… puis nous avons eu un enfant.. puis un 2e.. puis une maison). J’ai et j’avais confiance en elle. J’était sur que nous allions vivre toute notre vie ensemble et je n’avais aucun doute là dessus.

    J’ai cette incapacité à faire mes propres choix (car rien n’a d’importance, qu’on fasse A ou B cela revient toujours au même pour moi, tant qu’elle est contente). Avec le recul, je me rend compte qu’elle fessait tous mes choix car j’en était incapable moi-même et ne me rendais absolument pas compte (en + de faire ses choix, + des enfants, + de la maison), et je peux comprendre cet étouffement. Je l’ai réalisé trop tard.
    Par exemple, nous nous disputions jamais (cela a du arriver 4 ou 5 fois en 9 ans…) car nous nous (surtout elle) écrasions pour pas créer de conflit inutile ou pas ne faire de mal / vexer l’autre. Personnellement je ne regrette aucun choix mais elle si apparemment (avec le recul).
    Pour moi, qu’on regarde le film A ou B, cela n’avait aucune importance, rien n’en a.

    J’ai besoin de reconnaissance (que je ne cherchais que d’elle..) surement du à un manque, un vide en moi.

    « Tu es toute ma vie » « je ne serai jamais vivre sans toi » sont des phrases que j’ai dite et que je pense sincèrement.

    Nous avons commencé notre histoire en allant vivre à 100km de chez nous (pour que je finisse mes études), nous étions donc isolés de toute tentative et étions fermé dans notre bulle. Elle est tombé enceinte de notre premier enfant.. nous avons réfléchi sur notre vie et nous avons décidé de retourner auprès de nos familles / amis car cela était important pour nous deux.
    Nous sommes devenu maman et papa et avons joué ce rôle beaucoup trop bien (en nous oubliant nous, et en n’oublions notre couple). J’ai ressenti un manque de sa part pendant les 2 premières années de notre enfant… ce qui me semble normal tout de même. Puis nous nous sommes (un peu) retrouvé.. et hop la petite soeur était en route (et de nouveau la même « galère » avec ce manque d’énergie, épuisement, aucun temps pour nous).. on se disait que tout irait mieux quand elle aura 2 ans et demi (3 ans …. comme pour le premier). Juste avant l’arrivé du 2e, nous avons fait le projet de construire notre maison (quelques travaux ce qui n’a pas aidé (temps, energie, humeur, …).

    Nous avons toujours eu cette même vision de la vie (bébé, famille, maison, …). Et elle (je) focalisé sur le fait que notre famille était parfaite et que c’était comme çà la vie.

    Il y a 6 mois je suis entré en dépression (à cause du boulot (et la perte de ma meilleure collègue + j’avais remarqué depuis un temps qu’elle ne fessait plus d’effort pour satisfaire mes envies/besoins (= ce manque affectif)). Elle aussi n’allait pas bien et pendant 3 semaines nous n’avons pratiquement plus parlé. Puis elle a fini par m’écrire une lettre pour m’avouer que ses sentiments n’étaient plus là et qu’elle avait un blocage envers moi (sans trop savoir pourquoi), n’arrivant plus à me toucher, ect… ).

    Je lui ai conseillé d’aller voir un psy (j’aurai aussi du y aller mais ne pensait pas que le problème venait de moi…) qui lui a probablement monté la tête (à tort ou pas) sur tous les négatifs de la relation, sur moi (et peut-être ma dépendance, lui disant que notre histoire n’était pas de l’amour, çà je n’en sais rien, elle ne m’en a pas parlé).. Quand je lui demandais (et même à la fin) comment çà se passait chez le psy (si çà l’aidait ou pas), c’était toujours « non çà m’aide pas » et au final cela ne lui a pas fait du bien (peut-être parce qu’elle s’est rendu compte que c’était du vent notre relation…). Elle a donc arrêter.

    Nous avons discuté et essayé de changer pendant 3 mois (ce qui n’a fait qu’empirer car ma dépendance affective prenait de plus en plus de place), nous avons essayé tout seul (sans conseils de couple, sans thérapie de couple, sans vraiment savoir ce qu’il fallait changer ou qu’étaient les vrais problèmes). Pour elle c’est dans ma nature et je ne peux pas changer ce que je suis.

    Mais j’en souffre et j’en ai toujours souffert. Elle a comblé le vide dès le 1er jour de la relation jusque vers la fin. Et maintenant je me rend compte de mon problème, je lis beaucoup d’articles, … et je compte aller voir un psy prochainement pour m’aider.

    Elle a évolué et pas moi durant la relation (je me reposais toujours sur elle).
    Ce qu’elle veut maintenant c’est quelqu’un qui prend les choses en main, qui arrive à se décider, à vivre sa vie. Elle a toujours voulu contrôler (ce qui me dérangeait pas), mais elle en a eu marre. Elle veut quelqu’un de plus autonome.

    J’ai fini par ne vivre qu’à travers elle et ce depuis très longtemps (j’ai zappé tous mes amis pour aller avec les siens, j’ai fini par arrêter le basket (la seule passion de ma vie) pcq je sentais que quelque chose n’allait pas entre nous et je voulais être + présent pour changer les choses … ce qui n’a fait que l’étouffé encore plus)).

    Nous sommes maintenant séparé et depuis qu’elle me l’a annoncé, elle est soulagée et heureuse de sa décision (son deuil, le fait de perdre ses enfants 1 semaine sur 2, … est deja fait, elle l’a fait pendant que nous étions encore ensemble, sans rien me dire et je n’ai rien vu). J’ai été là pour elle, toujours tout donné pour qu’elle soit heureuse.. même avec 30kg de plus je la trouvais toujours la plus belle.

    Tout notre entourage est tombé sur le cul quand on leur a annoncé car “nous respirons le bonheur, nous avions la famille parfaite”.. Et si elle quitte tout c’est qu’elle devait être vraiment malheureuse…

    Pourriez-vous me donner des conseils ? Comment se sortir de la dépendance ? Avons-nous vraiment vécu une histoire d’amour ? Peut-on changer çà ? Est-ce vraiment mal ?

    Pensez-vous qu’elle peut changer d’avis ? (après un travail sur moi.. si j’y arrive, pour les enfants, ..). Peut-elle réalisé que je n’étais pas si mal que çà en fin de compte ? Que les autres ne sont peut-être pas mieux…

  22. Bonjour,
    j’ai demandé de l’air à mon conjoint, sous-entendu être moins dépendant de moi, il cherche constamment mon regard, ma validation. Et quand il la trouve, il est le plus heureux du monde. Je ne comprenais pas pourquoi cela m’invalidait et me repoussait. Je crois que je cherche de l’air ailleurs, il est trop « en attente » et je suis très perdue et malheureuse. Nous avons deux enfants. J’ai beaucoup de mal à l’admirer, j’étouffe. Il me dit qu’il m’aime et ne vit que pour me rendre heureuse, que c’est son destin en quelque sorte. Mon désir s’est éteint. Ma psy m’a dit que j’essayais d’avoir une vie à moi lorsque je suis tombée amoureuse d’un autre (uniquement dans ma tête, mais très puissamment). Je crois que votre article vient en partie de me sauver, oups : me sauver ! Je lui ai déjà parlé de la dépendance affective, mes tentatives de lui faire voir un problème de couple sont toutes rejetées, invalidées. Je souffre. Je devrais peut-être consulter à nouveau un psy.

  23. Magnifique portrait de ce que j’ai vécu récemment. L’impression d’être un simple pansement aux blessures d’âme de l’autre.
    Sauf qu’à un moment, celui-ci se détache…
    Les scènes pour m’isoler des autres, les crises de jalousie, les remontrances (si je faisait quelque-chose sans lui), la culpabilisation étaient récurrentes. Ces conflits m’ont poussée à ne plus donner d’informations sur mon quotidien et à ne plus parler des personnes avec qui j’avais des contacts. Bien heureuse de pouvoir respirer maintenant et d’avoir retrouvé une vie sans boulet et sans tensions.

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