Comment remonter le moral de votre partenaire en 5 minutes

Aujourd’hui, je voudrais vous faire part d’une astuce infaillible pour remonter le moral de votre conjoint(e). A la suite de cet article, vous serez en mesure d’aider votre partenaire à se sentir mieux, en un temps record. En avant toute pour améliorer notre écoute !

Remonter le moral de notre conjoint(e)

Savoir remonter le moral de notre partenaire c’est savoir écouter. Oui parce qu’au fond, deux choses peuvent faire en sorte que notre conjoint(e) se sente mieux. D’abord, notre partenaire a besoin de savoir que nous le comprenons. Remonter le moral de notre conjoint(e) c’est aussi quand il/elle résout par lui/elle -même son problème. N’oublions pas que donner des conseils n’est pas la solution pour remonter le moral de notre partenaire. Notre conjoint(e) est le/la seul(e) à savoir ce qu’il lui faut vraiment.

L’article d’aujourd’hui permet d’être outillés afin d’être des confidents appréciés.

  • Avoir toujours en tête quoi dire pour remonter le moral de notre amoureux/amoureuse.
  • Être en mesure d’apporter du réconfort en très peu de temps.
  • Savoir concrètement comment accompagner notre partenaire dans la recherche de sa solution

Savoir écouter notre partenaire est incontournable pour une relation de couple de qualité. Nous avons parlé de l’écoute active dans un article précédent. Aujourd’hui, c’est une autre technique d’écoute que je vous propose. En fait, avec la stratégie d’écoute de Carl Rogers, on a un petit souci. La vérité, c’est qu’on ne se souvient pas toujours des 10 principes que monsieur Roger suggère. Du coup, on a tendance à oublier ce que nous dit Carl Roger. Ou mieux, on suit ses recommandations à moitié.

Remonter le moral grâce aux Questions de l’ELFE

Aujourd’hui nous n’avons plus d’excuses, nous sommes armés d’une stratégie d’écoute facilement mémorisable. David Servan-Schreiber en parle dans son livre Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse. La stratégie des Questions de l’ELFE fait de nous des confidents hors pair.

Les Questions de l’ELFE ?! C’est tout simplement un moyen mnémotechnique pour toujours se souvenir de 5 questions qui valent le l’or. À l’issu de ces 5 questions, votre partenaire est confiant en l’avenir.

Le Q pour questions et ELFE pour l’elfe sont les premières lettres des questions à poser. On pose les questions selon l’ordre des lettres. Les questions doivent se suivent afin de remonter le moral de notre partenaire de façon optimale.

Q pour « que s’est-il passé? »

Pour être en mesure de remonter le moral de notre partenaire, il faut d’abord qu’il/elle nous explique ce qui ne va pas. Nous l’avons vu, pour remonter son moral, notre conjoint(e) doit évacuer ses émotions. Mais, pour y parvenir, il/elle doit trouver ses solutions pour surmonter ce qui ne va pas.

Pour cela, on ne fuit pas, on fait face. Il faut en parler. Selon David, une écoute appropriée dure environ 3 minutes. Il faut que notre partenaire soit pleinement conscient de ce qui ne va pas. Ne lui laissons pas le temps de s’éparpiller dans ses pensées.

E pour « émotion »

Ayant bien conscience de l’événement qui nuit à son humeur, nous demandons à notre conjoint(e) ce qu’il/elle ressent par rapport à ça. Notre partenaire doit exprimer l’émotion qui se rattache à l’événement. Le fait d’exprimer le sentiment vécu est essentiel pour remonter le moral.

Souvent, nous retenons une émotion tellement lourde, juste d’en parler nous libère d’un poids. Parfois aussi, l’autre n’est pas conscient de l’émotion qui l’anime. C’est quand nous lui demandons ce qu’il/elle ressent que notre partenaire comprend l’impact de l’événement sur sa personne.

L pour « le plus dur »

Selon David Servan-Shreiber, c’est la plus importante des questions pour remonter le moral. En fait, le but est de cerner ce qui fait le plus de mal à notre conjoint(e) dans la situation. Nous invitons notre partenaire à creuser et à se concentrer sur la véritable raison de son mal-être.

Ce n’est pas un hasard si la question précédente concerne son émotion. Connecté(e) à sa douleur, notre conjoint(e) est capable de définir ce qui est le plus dur pour lui/elle.

F pour « faire face »

On lui demande maintenant « quelle solution vois-tu pour faire face à X ». X est ce que notre partenaire considère comme le plus dur à vivre. Une foi que notre partenaire réalise ce qui est le plus pénible dans l’histoire, il est en mesure de trouver la solution qui convient. On comprend alors que le L dans ELFE, il ne faut surtout pas le négliger! Remonter le moral de façon efficace c’est trouver la solution pour sortir du trou. On retombe toujours dans le trou aussi longtemps qu’on ne gère pas ce qui ne va pas!

E pour « empathie »

La dernière étape de la stratégie des Questions de l’ELFE consiste en deux choses. La première, nous reconnaissons la souffrance de notre conjoint(e). La seconde, nous libérons du poids de ses épaules. C’est remonter le moral de notre conjoint(e) de reconnaitre son sentiment et de le partager. Juste lui dire « je comprends ce que tu ressens. Ça doit être dur à vivre » convient.

David Servan-Schreiber nous propose de placer un « j’étais ému(e) en t’ écoutant ». Bon, il faut trouver des variantes, mais on comprend le principe. Pour remonter le moral de notre partenaire, rien de mieux que de partager sa souffrance le temps de la conversation. Après tout, partager, c’est réduire de moitié.

Voilà, j’espère que la stratégie des Questions de l’ELFE vous est utile. On n’ oublie pas le petit elfe quand notre partenaire a grise mine!

À vous de me dire…

Savez-vous toujours quoi dire pour remonter le moral de votre partenaire ? Que pensez-vous de la stratégie des Questions de l’ELFE?

5 commentaires

  1. J’ai essayé votre ‘ELFE’ ! Cella a mis mon mari en tête que le probleme de tout c’est lui et il a fait une tentative de suicide. Merci pour vos ‘conseils’

    1. Bonjour Olivier,

      navrée pour la tentative de suicide de ton mari,
      mais tout ne vient pas forcément de la technique proposée.

      Agnès

      1. Bonjour,

        Ca me semble un peu « simple » de mettre la tentative de suicide sur le compte de cette technique, qui n’est « qu’un outil »…. sans être psychologue, le problème doit être bien plus profond….on ne fait pas une TS comme ca

        En tout cas j’en profite pour te remercier et te féliciter, Agnès, pour ce blog très intéressant, plein de perspectives et de moyens de trouver des solutions

        Gilles

  2. Merci Agnès pour cet article pleins d’enseignements ! Plus je découvre ce blog plus je le trouve génial !

    1. merci Emily pour ce joli commentaire,
      c’est ce genre de commentaire qui fait qu’un blogueur continue d’écrire
      merci de tout coeur.
      Agnès

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
To prove you're a person (not a spam script), type the security word shown in the picture. Click on the picture to hear an audio file of the word.
Anti-spam image