3 conditions pour désamorcer la colère de son/sa conjoint(e)

Le ton est monté. Comment ramène-t-on un(e) conjoint(e) au calme alors que la colère l’anime ? Comment faire baisser la tension entre l’autre et nous? Savoir gérer la colère de l’autre, c’est aussi maîtriser nos scènes de ménage. Savoir gérer la colère de notre partenaire c’est le ramener à un état de conscience ou la communication est possible.

Quel couple en crise ne fait pas l’expérience d’une poussée de colère de son/sa conjoint(e)? Ça peut arriver partout. Dans l’intimité à la maison, dans un endroit public comme au supermarché, chez les parents ou chez des amis. Quand ça arrive à la maison, les enfants, si on en a, en sont les tristes témoins.

Savoir gérer la colère de l’autre, c’est l’inviter à reprendre le contrôle sur ses émotions. C’est faire en sorte que notre partenaire soit en mesure de communiquer. L’objectif est de comprendre ce qui met notre partenaire sur la défensive. Savoir gérer la colère de l’autre c’est aussi être outillé(e) afin de ne pas incommoder l’entourage et de préserver les enfants.

Sans plus attendre, découvrez 25 erreurs de communication qui génèrent frustrations et disputes

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1. Accueillir la colère de l’autre

La première étape pour désamorcer la colère de notre conjoint(e) demande un travail sur nous-mêmes. Accueillir la colère de l’autre est loin d’être facile, mais nécessaire. Je vous l’accorde, à quelqu’un qui nous agresse verbalement, il est très difficile de répondre sur un ton pacifique. Mais si nous répondons sur la défensive,  il y a fort à parier que notre conjoint(e) répondra de nouveau sur la défensive. C’est un cercle vicieux… Notre objectif est de passer de couple en crise à couple épanouie, rester calme est notre meilleure arme. Pour être en mesure de rester calme, il faut comprendre que , même si elle est socialement mal perçue, la colère révèle des choses.

  • C’est un signal d’alarme qui signifie que quelque chose ne va pas.

Il est légitime que notre partenaire se sente en colère. Comme le dit Jacques Salomé, la colère est une forme d’expression. La colère de l’autre à un sens, une raison d’être. L’autre n’est pas en colère par pure méchanceté.  Notre partenaire a le droit d’être en colère.

  • La colère indique que la communication dans votre couple est déficiente.

Par sa colère, notre partenaire tente d’exprimer un manque, une frustration. Ce n’est pas la meilleure façon de réagir. Mais c’est une bonne chose pour la relation. Nous pouvons mettre le doigt sur un sujet sensible. Nous pouvons alors déployer des stratégies de communication afin d’ améliorer la relation de couple.

En fait, pour désamorcer la colère de notre conjoint(e), nous devons reconnaître le droit à l’émotivité de notre partenaire. Surtout, n’essayons pas de dire à l’autre « calme-toi, ça ne sert à rien de s’énerver », ou encore  » que tu t’énerves pour un rien ». Dire cela revient à lui dire  » tu n’es qu’un enfant qui ne sait pas gérer ses émotions ». Dire à l’autre qu’il/elle s’énerve pour rien c’est ne pas reconnaître son émotivité. Cela revient à ne pas porter d’importance à ses sentiments.

2. Ne pas faire attention à l’agressivité, mais au besoin

Par son comportement et ses propos empreints de colère, notre conjoint(e) exprime le fait que quelque chose ne va pas. Selon le psychologue Camillo Zacchia, on est en colère « pour se défendre contre quelque chose qui ne fonctionne pas ». Il y a quelque chose qui entre en contradiction avec les besoins de notre partenaire. Il y a des choses qui nuisent à l’un de ses besoins, donc à son bien-être.

Toujours selon Camillo Zacchia, il y a 3 raisons pour lesquels l’autre est en colère:

  • Des attentes non comblées
  • Un sentiment d’injustice
  • Une situation insatisfaisante

Notre partenaire est en colère, on l’accepte. Mais l’important est de pouvoir définir son besoin. Une foi son besoin mis au grand jour, un couple en crise est en mesure d’apporter des correctifs à la relation. Si nous ne prenons pas le temps de comprendre le besoin et d’y répondre , notre partenaire va accumuler de la frustration. La scène de colère se jouera encore et encore.

Si notre partenaire ne se livre pas de lui-même, nous devons l’inviter à exprimer son besoin derrière sa colère. Est-il question d’attentes non comblées? De quelle injustice notre conjoint(e) se sent victime? Sinon, de quelle situation insatisfaisante s’agit-il?

3. Découvrir le besoin de l’autre grâce à la communication non violente

Le plus important est de faire en sorte de ne pas stimuler la colère de notre partenaire. Mais quoi dire pour que l’autre se calme et se décide de nous parler de ce qui ne va pas? Parce que oui, quelque chose le met dans cet état, notre objectif est de découvrir quoi afin d’être en mesure de régler le problème une foi pour toute. Rappelons-nous toujours, notre objectif est de passer de couple en crise à couple épanouie.

Notre partenaire est « hors de lui/d’elle ». Si nous nous intéressons vraiment à ce que l’autre ressent, notre partenaire va naturellement se recentrer sur ses propres émotions. Notre partenaire revient « en lui/elle ». C’est capital afin de pouvoir communiquer et de se mettre à la recherche de solutions. En colère, notre partenaire est déconnecté(e) de sa raison. Il ou elle est sous l’emprise de son cerveau émotionnel, il ou elle ne contrôle plus véritablement ce qui est dit ou fait.

Pour que la situation ne dégénère pas, il est donc crucial de déconnecter notre partenaire de sa colère en trouvant les bons mots. La solution que je vous propose est basée sur la communication dite non violente.

La communication non violente a plusieurs fonctions:

  • Répondre à l’autre d’ un ton des plus pacifique.
  • Faire appel aux émotions de notre partenaire.
  • Définir le besoin.
  • Proposer une solution.

Concrètement, comment inviter la personne en colère à « déposer les armes ».

Posons-lui des questions avec empathie. Notre partenaire en colère se livrera naturellement ou avec un peu de ténacité de notre part.

La communication non violente s’articule autour de 4 étapes.

  • L’observation
  • Le sentiment
  • Le besoin
  • La solution

D’abord, il faut inviter notre partenaire à déposer les armes. Dans cet exemple, je vous propose une approche possible visant à inviter notre partenaire en colère à la communication. Bien sûr, dans la vraie vie, nous adaptons, nous ne parlons pas exactement comme ça.

Sentiment: Mon/ma chéri(e), tu es hors de toi.

Observation: Je comprends par ton attitude que je fais des choses qui te sont insupportables.

Besoin: Que puis-je faire pour que tu sois bien? (Quel est ton besoin?)

Demande: Je veux que tu me dises ce que je fais qui ne va pas. Pour le bien de notre relation, parlons-en franchement et calmement.

Nous pouvons insister sur « pour le bien de la relation », parfois ça peut interpeller l’autre qui est plus enclin à se calmer.  Mais ça ne s’arrête pas là. Supposons ensuite que notre partenaire nous fasse part de son insatisfaction. Pour véritablement désamorcer la situation, nous devons prendre en compte du besoin de l’autre TOUT DE SUITE.

Dans cet exemple, voici une approche de la communication non violente dont le but est de reconnaître verbalement le besoin de l’autre ainsi que notre responsabilité.

Observation: Je comprends, je ne remplis pas notre accord ce qui concerne les tâches domestiques. Tu sors toujours les poubelles à ma place.

Sentiment: Mon/ma chéri(e), mon comportement te fatigue.

Besoin: Tu as besoin que je respecte mon engagement envers les tâches domestiques. Tu as besoin que je respecte notre organisation parce que ton temps t’est précieux.

Demande: Je t’avoue que j’oublie de sortir les poubelles. Dorénavant, je sortirai les poubelles en sortant notre chienne. Je m’organiserai pour ne plus les oublier. Tu veux bien me permettre de mieux m’organiser ?

Par le fait que nous nous intéressons sincèrement à son ressenti, la colère de notre partenaire va decrescendo.

Mais Attention.

Supposons que notre conjoint(e) nous livre son besoin. Peut-être que nous ne sommes pas celui ou celle qui peut répondre à son besoin.

Il y a deux possibilités.

  • Vous êtes la personne qui répond aux besoins.

Par exemple, votre partenaire peut être en colère parce que vous manquez à vos taches ménagères. Vous devez remplir la part du contrat et jeter les poubelles comme prévu.

  • L’autre est la seule personne qui peut faire en sorte de combler son propre besoin.

Si par exemple, votre homme est jaloux, il a peut-être besoin que vous le rassurer sur son exclusivité. Toutefois, c’est votre partenaire qui doit faire en sorte de combler son manque d’estime personnelle. Dans ce cas-ci, votre homme doit définir par lui-même comment il répondra à son besoin. Bien sûr, nous pouvons l’encourager et le guider dans sa quête.

À vous !

À quand remonte la dernière colère de votre conjoint(e)? Comment l’avez-vous gérée?

22 commentaires

  1. Je pense que mon conjoint essaie déjà d’appliquer tout ça en partie… Le problème, c’est qu’il a tendance à parler exactement comme dans les exemples donnés et ça a la fâcheuse tendance de m’énerver encore plus… -_-

    1. Salut Rafa,
      Qu’est-ce qui t’énerve au fond? Ton chéri ne veut que ton bien s’il applique tout ça 😉
      Agnès

  2. Bonjour, quand on a un conflit devant une situation X, mon conjoint ne veut pas en parler. Si je lui dis qu’il va falloir trouver un moment pour le faire il perd patiente et se fâche. Les conflits reviennent toujours puisqu’ils ne sont jamais réglés… Que faire? Merci

    1. Bonjour Roxanne,
      Comment lui proposes-tu de parler? Si tu lui dit « il va falloir parler », il ne voudra pas te parler. Parce que tu le lui imposes. Dire qu’ « il faut qu’on parle » est stressant. Il faut faire attention à la manière « d’inviter » à la discussion.

      Il doit avoir envie de te parler. Est-ce qu’il tient à votre vie commune? Est-ce qu’il veut sauver votre couple? Voilà des interrogations qui peuvent sensibiliser ton partenaire. Il doit comprendre que tu veux parler non pas pour le juger, mais pour améliorer votre vie de couple. Il doit savoir que tu es malheureuse de la situation actuelle. Tu le sens malheureux.
      Il ne doit pas te considérer comme acquise. Il doit comprendre que le risque de te perdre est là. Car tu aspires à être heureuse. Dis-lui que tu veux vérifier s’il existe des solutions à vos problèmes de couple.

      L’objectif est de remédier à tes frustrations et à ses frustrations. La finalité est de rester avec toi. S’il tient à toi, il te parlera.
      Voilà quelques conseils.
      À bientôt!

      1. Merci pour vos conseils. Mon compagnon est quelqu’un de plutôt anxieux et il se stress très souvent et imagine une situation bien souvent négatif. Se qui a provoquer chez moi tout doucement de l’agacement et ensuite des Disputes. Aujourd’hui si je viens chercher une solution c parce que hier on a eu une Dispute qui aurait pu fini au main. D’abord il m’insulte parce que je l’ai dénigré du à son comportement, puis il me lance des affaires pour m’atteindre et enfin une approche et fais mine de vouloir me mettre la main mais il ne l pas fait. J’ai été choquée de sa réaction, car c pas son style d’être comme ça. Du coup par son attitude hier je suis perdue. Je me demande si j’ai fais quelque chose qui ne fallait pas, il est souvent nerveux et énervé je ne sais plus quoi faire pour le canalisé. Et quand je suis conciliante j’ai l’impression qu’il profite pour s’énerver sur tout et n’importe quoi.

  3. Bonjour, mon conjoint se met dans des colères noires et est très proche du passage à l’acte sur moi parfois. J’essai d’appliquer parfois ce que vous dites mais moi aussi des fois j’en ai ras le bol. Il pense que je fais exprès de le mettre à bout dans cet état, que je le pousse à cela. Mon mariage en pâti et j’en souffre. Je ne veux pas gâcher ce que nous avons construit ensemble mais je sais que je peux la fois de trop tout arrêter. Ce dont je n’ai envie car je l’aime.
    Merci À vous

    1. Bonjour Lyss,
      Merci pour ton commentaire,
      On peut réfléchir à ce qui motive sa frustration. Depuis quand ton mari est-il si colérique ? En as-tu le souvenir ? A t-il toujours réagit de la sorte?
      Agnès

    2. J’ai le même soucis.

  4. Mon compagnon et moi avons démarré la relation alors qu’il venait tout juste de se séparer de son ex femme, j’en ai bavé il m’a humilié, méprisé, rabaissé, il disait du mal de moi en compagnie d’autres personnes, il m’a fait beaucoup de mal

    Aujourd’hui il me demande de tout oublié pour le rendre heureux alors qu’il m’a toujours menti, je n’ai plus confiance en lui, toutes nos discussions se terminent en disputes et mépris (mépris que je lui renvoie aujourd’hui)
    Il a gardé des séquelles de son histoire passée qui influent dans le mauvais sens sur notre couple, il est ambigu, tiens des propos incohérents sous prétexte qu’il se sent attaqué et riposte de cette manière et il refuse d’aller voir un psy sous prétexte que son métier de prof de philosophie le dispense d’un passage ou plusieurs chez le psy

    PAULA

  5. Bonjour,
    L’article date un peu mais je tente toujours…
    Mon copain est malade cardiaque et je trouve parfois qu il se met en danger, qu il veut en faire trop pour se prouver qu il est encore capable…que faire si je n arrive pas a gerer mon inquiétude et ait tendance a le sur-protéger un peu (meme si objectivement les risques qu il prend sont bels et bien là)…je comprends son besoin de se sentir « valide » et autonome mais d un autre côté, je vis tres mal ses prises de risque et il est sourd à mon inquiétude…
    Merci d avance

    1. Bonjour Anne,
      pour gérer ton inquiétude, interroge-toi sur les vraies raisons qui te poussent à le surprotéger, elles sont souvent bien plus anciennes que l’amour que tu lui porte.
      il faut accepter aussi que tu ne peux que te gérer toi, et non pas lui. le gérer lui n’est pas de ta responsabilité. C’est la sienne, et tu ne peux pas lui retirer cette responsabilité ou faire les choses à sa place. je veux dire par là que tu dois accepter que tu n’es pas toute puissance que tu ne peux rien faire qu’il ne veuille pas faire. on se sent souvent coupable, responsable de l’autre, mais c’est une fausse croyance de l’enfance que tu dois surmonter.
      dis-lui ta peur, parle en «je» il fait ses propres choix… mais s’il est conscient de TES ÉMOTIONS et non de tes reproches, il agira peut-être différemment.

      bien à toi, Agnès

    2. Bonjour,
      Voilà je suis en couple avec un garçon depuis 2 ans.
      Je l’ai connu joyeux, à l’écoute et pleins de désirs envers moi, partager pleins de choses.
      Depuis quelques temps j’ai le sentiment qu’il me désire plus ou très peu. C’est tout le temps moi qui fait le premier pas. Si j’attends il peut se passer des jours, des semaines…
      Ça engendre de la frustration, des questionnements, des angoisses et de la colère. Ça m’a conduit à croire qu’il me trompait ou qu’il n’avait plus de sentiment pour moi… J’ai tendance à faire la tête en attendant qu’il réagisse ou à envoyer des messages mais qui passent mal ou qu’il ne prend pas la peine de lire. Si on en parle ça se transforme plus ou moins en dispute et joue toujours la carte ultime de la fatigue du boulot…
      Il rentre du travail crevé la plupart du temps ( 50/60h par semaine facile ). Je m’efforce de comprendre cela mais il y a des limites. J’ai l’impression qu’il y a que moi qui doit comprendre et faire des concessions.
      Les seuls moments où on peut partager/profiter de la vie, il est amorphe. On ne partage plus grand chose. Plus d’activité, de partage, plus de sexe ou alors il refuse. Il met en avant que son travail joue bcp la dessus mais persiste malgré les répercussions que ça implique dans le couple. Il me dit malgré tout qu’il m’aime et ne voit ou pense à personne d’autre que moi. J’ai l’impression qu’une relation de couple presque asexuée ne le dérange pas.
      Parfois j’ai envie de partir ou de le mettre au pied du mur pour le faire réagir. J’ai peur des conséquences plus négatives que positives.
      En attendant je suis triste, je le vis mal.

  6. Bonjour,
    Je vous écris car je ne sais plus quoi faire…
    Je suis avec mon copain depuis presque un an, juste après sa rupture. Nous nous correspondront sur énormément de points, mais sa vie passée sont d’enormes Séquelles pour lui que je ressens beaucoup.
    Quand il y a un problème j’essaie de communiquer et je me fais insulter et il se renferme, j’essaie de lui laisser de temps de la colère passer et ensuite le sujet est inabordable sinon ça recommence…
    Quand il était calme j’ai essayé de reparler de ce comportement qu’il a avec moi quand il est énervé et il m’a dit qu’il n’arrive pas à se contrôler, que pour lui me perdre sur le moment ça ne l’inquiète pas.
    Il retourne toutes les situations contre moi, me fais culpabiliser…
    Je l’aime énormément et je sais qu’il m’aime aussi très fort mais je ne sais plus quoi faire pour qu’il puisse s’ouvrir à moi, sans cette crainte d’exposer ses faiblesses, ou de ravaler sa fierté.
    J’ai beaucoup de mal, je prends en compte son passé très dur, mais je suis entrain de lâcher prise
    Merci pour le temps que vous m’accorderai

    1. bonjour Juliette,
      quelles phrases emplois-tu pour aborder le sujet avec lui exactement?

      1. Bonjour Agnès,
        Je peux être amené à lui dire que des fois il est assez compliqué à gérer, qu’encaisser tout ce qu’il me dit sur le moment de la colère est pesant. Il reconnaît tout le temps ses tords et on arrive à en parler très tranquillement, mais quand arrive le moment d’une dispute c’est reparti..
        Comme vous pouvez le suggérer, depuis que ça nous arrive je prends énormément sur moi, je ne l’insulte jamais je reste très calme et ouverte au dialogue, mais il ne veut jamais régler un problème on doit attendre que ça passe, il ne veut jamais communiquer avec moi, parce que j’ai l’impression qu’au final s’il s’avere qu’il est en tords ça le frustrera encore plus, alors que le but n’est pas de pointer quelqu’un de doigts mais de faire en sorte que ce genre « d’engueulade » n’ai plus lieu d’être
        Merci d’avance

  7. Bonjour
    Je dois avouer, je suis une crieuse, une criarde, bref, je crie pour toutes sortes de raison. Ce n’est pas seulement parce que je suis en colère. Parfois, c’est seulement sous l’impulsion, l’agitation, ou l’alarme. Ex. Mon conjoint prends un mauvais virage, je réagis en criant. Malheureusement, c’est une façon de m’exprimer. Je dois y travailler mais c’est très difficile, je ne sais pas comment contrôler cette impulsion. Mon conjoint déteste vraiment cette façon que j’ai de lui parler. Normal. Et ça déclenche presqu’à tout coups une dispute qui fini très mal. A l’inverse, mon conjoint est un grand impatient et il sacre beaucoup. Il est également très impulsif et agressif par ses mots et ses gestes (il lance des objets, cogne sur des choses mais jamais sur moi mais peut venir me crier a quelques pouces du visage). Je l’aime mais nos disputes prennent des proportions déraisonnables et j’en ai honte. Comment calmer le jeu quand on arrive même pas à se calmer soit même? Comment comprendre le besoin quand il n’y a parfois pas de besoin, qu’on se querellent que pour des banalités et que ce sont nos tempérament de feu qui enveniment les prises de becs?
    Merci

  8. Bonjour,
    Je me reconnais beaucoup dans cet article…
    Je fais des crises de colère avec mon compagnon! Je ne suis pas gérable comme il me le dit souvent.
    Avec lui au moment d’une crise pour une banalité bien souvent je me sens frustrai une colère me monte je dis des choses que je ne contrôle plus des insultes, je lui fais littéralement un règlement de compte alors qu’il est parfait…
    Le dernièr conflit a fait beaucoup de dégât il me demande de changer radicalement d’habitude ou bien c’est fini mais comment je peux faire je ne gère pas mes émotions, ça vient comme une fusée je ne contrôle plus ma façon d’être . Impulsive, débordée de frustration, colérique je ne sais plus me gérer. Je reconnais entièrement que mon comportement n’est pas une vie pour lui . Il me dit que quand on aime on ne fait pas comme ça. Tout cela n’a rien avoir avec les sentiments biensur. Il me dit aussi que je ne ne veux pas changer que je ne veux pas faire d’efforts que je ne comprends rien mais si pourtant … comment je vais arriver à me gérer? Et je lui dis souvent qu’il s’énerve en retour il ne faut pas faire comme ça c’est pire mais à la fois quand le conflit est extrême je peux comprends sa lassitude.

  9. Bonjour, j’ai besoin de votre aide. Aujourdh’ui j’ai crié fort sur mon mari pcq jn savais pas contenir ma colère, je suis de nature colérique et jn metrise pas ce que je dis, je suis arrivée à lui dir même que s’il veut il peut me dir de quitter chez lui. Or, lui il est de nature calme il m’a expliquer calmément ce que j’avais envie de parler avec lui alor stp veyez me dir ce que je peux faire pour changer ma façon de me metre en colère

  10. C’est pas un enfant, c’est un adulte. Lui dire tout ça reviendrait à valider son comportement, les violences morales qu’il fait subir. Ça serait l’encourager à piquer une colère à chaque fois qu’il n’est pas d’accord. A crier devant les enfants et leur faire bcp de mal psychologiquement. À être violent dans ses propos contre nous. En gros il hurle, claque les portes et nous insulte et nous on devrait répondre « oh mon pauvre chéri, je vois que je te mets en colère! N’hésite pas à te comporter comme un taré à chaque fois que tu n’es pas d’accord ». Non mais ca va quoi…

  11. Bonsoir,
    Je suis depuis 1 an avec un homme magnifique, généreux et dès le début, colérique. Ses colères sont des reproches. Il met cela sur le compte du stress mais, finalement depuis 5 mois se fait accompagné par un psy.
    Je me fais aussi accompagnée pour gérer cela mais ces comportement appuie sur ma blessure à moi: le rejet, la négation.
    Les impacts d’un crise de colère sur moi sont : l’attente qu’il se rattrape pour me prouver que je ne suis pas rejetée ou niée, j’attends qu’il me répare. lorsque je lui ai avoué les impacts sur moi, il a agit avec violence verbale et négation. C’est un cercle vicieux. Ma stratégie à présent est le silence de plusieurs jours pour couper cette attente de lui.
    Il m’aime éperdument et met de l’effort dans son accompagnement psy. Je voudrais avoir un conseille pour faire ma part du travail, en tout cas, évaluer si je suis capable (apte) à gérer ma blessure sur laquelle il pile à chaque colère.
    Avez-vous des conseils ? des axes de réflexion ? j’écoute beaucoup sur le PNL et la CNV, je redouble d’effort pour me construire mes centres d’intérêt et avoir mon d’attente mais , en même temps, je pense que je commence à me dire que c’est pas vraiment une vie d’amour tout ça et qu’un décision, certe triste, serait sans doute préférable
    Merci pour vos axes de réflexion.

  12. bonjour,
    cela fait 04mois que je suis avec quelqu\’un. nous sommes amoureux depuis le premier mois de notre relation.
    cependant, des mal entendu ont créer des disputes que j\’ai désamorcé avec efficacité et sur le tas ( 01jour max). mais je me rend compte que c\’est toujours moi qui va vers lui en écrasant mon égo ou autre.
    Hier, même schéma, nous étions au restaurant avec un ami. il a décidé de rentrer et j\’ai demandé a temporiser un peu. Il l\’a mal prit et a commander son taxi malgré mon insistance et celle de notre ami. Depuis, je n\’ai pas de nouvelles. Dois-je reprendre le contact et faire la même chose ou dois-je attendre qu\’il fasse signe?
    merci

  13. Les conseils mentionnés dans l’article sont intéressants pour gérer la colère de l’autre , dans un couple ou les personnes sont saines . Attention je note toutefois dans certains commentaires que des gens semblent vivre des situations ou il s’agit plus de violence psychologique d’un conjoint contre un autre et dans ce cas protégez-vous , ne tentez pas de changer un conjoint violent a coup de ; Je dois accueillir sa colère et la comprendre , ou je vois que je le met en colère , que puis-je faire pour combler son besoin ? Il y a une femme dans les commentaires qui a dit que son conjoint est parfois proche du passage a l’acte sur la personne et l’autrice lui demande de réfléchir a ce qui motive sa colère … Non cette femme n’a pas a réfléchir a la colère de l’homme elle doit fuir !!! Cela m’a beaucoup choquée .

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