Une de mes clientes m’a partagé son combat intérieur : ‘Je n’arrive tout simplement pas à pardonner l’infidélité de mon mari’. Chaque jour, elle se trouvait confrontée à la pensée de la trahison, à la même douleur lancinante, aux mêmes questionnements déchirants. Mais ça a commencé à aller mieux pour elle quand elle a décidé de concentrer son énergie sur autre chose que sur l’événement adultère.
Si vous vous dites “Je n’arrive pas à pardonner l’infidélité de mon mari”: sachez que vos émotions se portent là où va votre attention
Obsédée par l’événement, ma cliente semblait piégée dans un cycle de souffrance sans fin.
Plus vous ne pensez qu’à l’adultère, plus vous ressassez l’événement, plus vous restez prisonnière du passé, et plus vos émotions demeurent puissamment destructrices et douloureuses.
Comme des flots tumultueux, elles continuent de vous emporter vers des abysses de désespoir et de colère, vous privant ainsi de la possibilité de retrouver la sérénité.
L’importance de faire face
Il est crucial de faire face à ce que l’on ressent, de gérer nos émotions et nos blessures. Certes, il existe un travail de libération émotionnelle et de reconstruction qui implique de confronter l’événement.
Cependant, il est contre-productif, voire destructeur, de laisser l’adultère devenir une obsession.
Vous avez le pouvoir de choisir quelles pensées nourrir. Vous n’êtes pas obligée de laisser cet événement dicter le cours de vos journées entières.
En vous permettant de vous détacher progressivement de cette obsession, vous commencez à reprendre le contrôle sur votre vie émotionnelle.
Il est nécessaire de faire preuve de courage et de fermeté envers vous même et de renoncer à en faire une obsession.
Donnez-vous une plage horaire pour y penser si vous le voulez. Accordez-vous de ruminer, de pleurer 1h par jour. Mais faites en sorte de protéger au mieux les autres moments de la journée.
C’est en détournant votre regard de cette obsession, en dirigeant votre attention vers des horizons plus lumineux, que vous pourrez peu à peu amorcer votre voyage vers la guérison.
Si vous vous dites “Je n’arrive pas à pardonner l’infidélité de mon mari”, choisissez consciemment des objets sur lesquels vous concentrer
Tant que vous ne savez pas comment soigner vos blessures ouvertes suite à la découverte de l’adultère, il est normal d’être dans l’obsession et de ne pas réussir à en sortir. C’était le cas de ma cliente.
Mais, quand vous avez compris que pour aller mieux, il est nécessaire de retravailler votre estime personnelle et votre sentiment de sécurité, vous comprenez les mécanismes de votre souffrance et acceptez de ne plus ressasser la tourmente car vous savez que là n’est pas la solution.
Lorsque vous avez les stratégies pour vous reconstruire, c’est aussi en accordant de l’importance à d’autres aspects de votre vie, en cultivant des pensées positives et en investissant dans votre bien-être mental que vous pouvez commencer à guérir et à avancer vers un avenir plus serein.
Pourquoi il est important de concentrer votre attention ailleurs
Actuellement, si vous vous dites “Je n’arrive pas à pardonner l’infidélité de mon mari”, c’est peut-être parce que vous ne proposez à votre cerveau que des souvenirs pénibles. En réponse, votre cerveau vous assomme d’hormones qui génèrent du stress et de la colère.
Une solution est de proposer de meilleures expériences à votre cerveau, afin qu’il délivre des hormones de bien-être dans votre corps. Voilà pourquoi il est important de se focaliser sur les changements positifs dans la relation, sur les efforts de votre partenaire, etc.
De même, au lieu de rester coincé sur le passé, choisissez de vous focaliser sur ce que vous voulez pour votre avenir. Cette attitude vous aidera à garder le cap tout au long de votre reconstruction.
Aussi, cette attitude donne une direction à votre cerveau. Au lieu de rester sur le passé, vous lui dites où vous voulez aller et ce que vous voulez. Si votre cerveau dirige votre corps et vos émotions… c’est vous qui dirigez votre cerveau.Orientez vos pensées sur ce que vous souhaitez pour vous-même et votre famille pour le moyen et long terme. Que visez-vous? Que souhaitez-vous vivre dans 1 an? 2 ans? 5 ans? 10 ans?
