Pour renouer, l’infidèle doit cesser de se sentir coupable

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Vous l’avez trompé(e). Si chéri(e) en pleure, vous en souffrez également.  Vous regrettez profondément votre incartade. Chaque jour qui passe, on se sent coupable de haute trahison. L’ennui, c’est que la culpabilité nuit à la qualité de la relation. Voyez comment vous en débarrasser.

Se sentir coupable après l’adultère : les dangers pour le couple

Permettez-moi de souhaiter la bienvenue aux infidèles.

Les infidèles sont mes amis… Bien sûr, j’encourage la communication plutôt que l’infidélité. Mais, j’ai été infidèle. Alors, je comprends qu’on arrive à tromper notre conjoint(e). Les infidèles sont mes amis… Bien qu’on nous traite de tous les noms, nous ne sommes pas de mauvaises personnes.

Note: Je m’adresse aux infidèles, mais aussi à vous, chers cocus. Vous voulez renouer? Je sais que vous souffrez. Mais, ne persistez pas à faire en sorte que chéri(e) se sente coupable…

Oui, la personne cocue souffre. Mais, l’infidèle est également affecté(e) par son comportement. La personne cocue ne voit pas le malaise de l’infidèle, trop aveuglée par sa propre souffrance.

Mais, après avoir été voir ailleurs, le sentiment de culpabilité fait partie de notre quotidien. C’est normal. Mais, ce n’est pas bon pour la relation.

Se sentir coupable après l’adultère est compréhensible

Vous vous en voulez d’avoir trahi l’autre. Vous n’êtes qu’un sale traître, vous accuse votre voix intérieure! Vous avez manqué à vos propres valeurs.

Chéri(e) ne sait pas que vous l’avez trompé? Il/elle vous parle, vous fait la cuisine, vous offre un cadeau, vous fait l’amour,  tout en ignorant votre infidélité. Vous l’observez. Dans cette situation, on se sent coupable d’être aussi faux. L’autre mérite mieux.

Chéri(e) est au courant de votre incartade? Votre partenaire casse des assiettes et pleure de tout son corps. Tout ce mascara qui dégouline à cause d’un épisode insignifiant. Comment ne pas se sentir coupable?

Se sentir coupable après l’adultère, ce n’est pas intelligent

En fait, pour le bien-être du couple, le sentiment de culpabilité doit durer le moins possible. Mieux encore. Pour avancer ensemble, vous pouvez supprimer la culpabilité. Heu… Tu n’exagères pas un peu, Agnès?

Personnellement, aujourd’hui, je souffre très peu de culpabilité. Peu importe mes erreurs. Bien sûr, il est important de reconnaître ses tords. Mais, souffrir de culpabilité ne fait pas progresser la relation.

Les retomber négatives à se sentir coupable après l’infidélité:

  1. Devenir récidiviste. Quand on se sent coupable, on nuit à notre estime personnelle. On a mal agi. On n’est ni fréquentable ni aimable. Il y a mieux que nous. Finalement, nous nous définissons comme le menteur ou l’infidèle. Puisque nous sommes menteurs et infidèles, nous persévérons dans le mensonge et l’infidélité.
  2. Crucifier ses besoins personnels. On en parle souvent. Il est primordial de s’épanouir personnellement afin de pouvoir s’épanouir en couple. Nous devons donc répondre avant tout à nos besoins. Aussi longtemps que nous culpabilisons, nous voulons nous faire pardonner. Comment est-ce qu’on s’y prend? Nous avons tendance à tout accepter et à tout offrir, aux dépens de nos besoins. Se faire racheter pour une durée limitée d’accord. C’est acceptable. Mais, rachetez-vous toute la vie et vous verrez. Vos sacrifices et vos excès pour l’autre deviendront source de frustrations.

Le secret pour vous débarrasser de votre culpabilité

Vous voulez cesser de vous sentir coupable? Vous devez cesser de vous tourmenter. Vous ne devez plus vous identifier à ce que vous avez fait. Ce n’est pas parce que vous avez menti que le mensonge est de votre nature. Ce n’est pas en vous apitoyant sur vos erreurs que votre relation de couple se portera mieux.

Pour ne plus se sentir couple, on modifie notre attitude face à ce qui s’est passé avec notre amant(e).

Ne plus se tourmenter. Facile à dire. Mais comment faire? Pour ne plus se sentir coupable, il faut lâcher prise sur sa culpabilité. Comment? Associez le comportement regrettable à une réussite ou à une progression.

Soyez dans une optique d’amélioration continue. L’objectif est de pouvoir dire: L’infidélité m’a permis d’ouvrir les yeux sur un besoin en particulier. Maintenant, je prends soin de mon besoin. Je suis fidèle. Mon couple a grandi.

Vous l’avez trompé(e). Se souvenir du comportement n’est pas le problème. On peut se souvenir sans que cela nous porte préjudice. Le problème est de se sentir coupable.

Comment ne pas éprouver de culpabilité? Il s’agit de ne plus se sentir coupable, mais fière. Ouaw! Quelle belle mine abasourdie vous faites!

En fait, vous devez considérer et apprécier l’opportunité  qui vous permet d’être un(e) meilleur(e) conjoint(e). Hé oui, l’infidélité est une opportunité d’améliorer votre relation. C’est aussi l’occasion de devenir un homme/une femme meilleur(e).

Allez, on retrousse nos manches, on va de l’avant! On en finit avec ce sentiment pénible. Voici les étapes pour lâcher prise sur votre culpabilité. Voici comment associer votre erreur à une réussite.

  • Pour cesser de se sentir coupable, optez d’abord pour une attitude positive. Rappelez-vous que vous êtes dans une optique d’amélioration continue. Vous souhaitez renouer. Vous voulez avancer ensemble. Vous devez établir une stratégie de développement. Vous voulez allez de l’avant. Les tourments n’ont pas leur place.
  • Assumez votre incartade. La première chose à faire est d’assumer votre infidélité. Vous vous êtes mélangés à quelqu’un d’autre. Arkkk. Assumez-le. L’exercice peut être désagréable pour l’ego. Mais, pour surmonter la culpabilité, c’est une épreuve obligée. Il faut faire face à nos erreurs pour se libérer de la douleur associée. Fuir ne libère pas. Au contraire, votre douleur grossira, l’air de dire, mais tu va me regarder! N’ayez pas honte de votre erreur. Votre erreur ne vous définit pas. C’est ce que vous décidez d’en faire qui a de l’importance.
  • Décidez de ne plus recommencer. Voilà, vous avez pris conscience de votre erreur. Maintenant, demandez-vous. Pourquoi vous sentez-vous coupables? Parce que chéri(e) souffre à cause de votre comportement? Parce que vous vous considérez indignes? Réactualisez vos valeurs et vos principes. Recadrez-vous et décidez de ne plus recommencer. Vous êtes un homme nouveau. Vous êtes une femme qui redéfini ses valeurs. Cessez de pleurer sur l’infidèle d’hier. L’infidèle n’existe plus.
  • Trouvez comment rester fidèle. Vous ne voulez plus aller voir ailleurs? Définissez clairement vos moyens de prévenir l’infidélité. Soyez analytiques. Qu’est-ce qui vous a poussé à l’infidélité? Qu’est-ce qui vous manque dans votre vie? Votre premier devoir est d’assumer vos besoins et vos frustrations. Ensuite, définissez comment répondre à vos besoins. S’il le faut, écrivez noir sur blanc vos besoins et les solutions qui vous permettront de répondre à vos besoins.

Finalement,

Pour ne plus se sentir coupable, on rattache notre erreur à un apprentissage. Apprenez de votre incartade. Saisissez vos besoins. Décidez d’en prendre soin. En fait, l’incartade est l’occasion d’approfondir la connaissance de soi…. pour le bonheur du couple.

Cessez de vous culpabiliser. Vous n’êtes pas déplorables. Vous êtes meilleurs qu’avant! Bien sûr, pour que l’incartade soit l’occasion d’apprentissage, vous devez analyser vos manques.

Votre conjoint(e) vous traite de tous les noms. Il/elle ne cesse de vous rappeler votre trahison. C’est compréhensible. Sa douleur est encore trop grande. Mais, croyez-moi. Même si vous avez un jour été infidèles, vous êtes tout à fait exceptionnels. La connaissance de vos besoins est favorable au couple. Maintenant, il faut que votre partenaire sache pardonner…

14 commentaires

  1. Bonjour,

    Votre article m’apporte une certaine aide, même si je fais face tous les jours a ma propre infidélité.
    J’ai trompe mon mari il y a deux mois avec un collègue de travail, et je lui ai avoue une semaine après.
    Mon mari est tellement extraordinaire qu’il accepte de recoller les morceaux. Apres être parti deux jours, il est revenu chez nous et souhaite me pardonner.
    J’essaie de me mettre a sa place et je me dis que j’aurais sans doute tente la même chose que lui, par amour pour lui. Mais je ne peux m’empêcher de me dire que je ne mérite pas cela, qu’il mérite mieux que moi, qu’il devrait me quitter pour être plus heureux.
    Les rôles sont comme inverses, moi je pleure presque tous les jours et lui jamais. Il me dit qu’il ne pense presque pas a ce que j’ai fait. C’est insensé comme situation !
    Le pire c’est que je sais que je risque de tout saboter en restant dans cette attitude punitive envers moi-même, mais je n’arrive pas a passer outre.
    Est-ce qu’avec le temps j’arriverai a me pardonner ? A cesser de me sentir coupable et a me regarder dans une glace en pensant que je ne suis pas une mauvaise personne ?

    Merci.

    1. Bonjour SophieBo,

      Tu sais, l’infidélité arrive aux meilleurs d’entre nous.
      Oui tu regrettes et tu considères que c’est ta plus grande erreur.
      Lâche prise sur ce que tu as été. Décide de ce que tu veux devenir!
      Tu es chanceuse, ton mari te permet de devenir cette nouvelle femme auprès de lui.

      Redéfinis tes principes, redéfinis toi, et vas de l’avant. Quel genre de partenaire veux-tu être dès aujourd’hui?
      Car, c’est aujourd’hui qui compte. C’est le point de vue de ton mari. Il veut aller de l’avant avec toi.
      Il sait que tu as énormément de valeur. Tu possèdes énormément de qualité, ce pourquoi il reste aussi avec toi.
      S’il t’aime, c’est que tu es quelqu’un d’exception.

      Ne pleure plus ton infidélité… au contraire, à partir de cela,
      Renforce ton couple. Améliorez la communication au quotidien. Tu as un jour été infidèle.
      Et si tu t’appliquais dès aujourd’hui à séduire ton mari? Je veux dire, l’infidélité est une chose qui arrive.
      Aujourd’hui, tu sais plus ou moins ce qui t’a mené à passer à l’acte. Tu sais comment prendre soin de ton couple.
      Ton expérience est en quelque sorte, un avantage.

      Sophie,
      tu es une bonne personne. Rappelle-toi tout ce que tu fais de bon autour de toi.

      Agnès

  2. Bonjour et merci pour votre réponse.

    Mon mari est d’autant plus exceptionnel que je suis enceinte (de 2 mois au moment des faits), ce qui rend mon acte encore plus écœurant. Il m’a demandé un test de paternité pré-natal qui a confirmé que c’était bien lui le père, ce que je savais, mais je comprends qu’il ait eu besoin d’en avoir le cœur net.

    Depuis mon infidélité, je consulte une psychologue qui m’a aidée a en connaitre les raisons. Je sais que je ne peux pas revenir dans le passé, et donc je dois accepter a vivre avec cela, m’accepter moi-même et regarder mon erreur en face.
    Depuis deux jours je vais mieux, car je suis sous anti-dépresseurs depuis une semaine et je pense qu’ils commencent a agir. J’ai aussi eu le « déclic » de me dire que puisque mon mari voulait tenter de reconstruire, la moindre des choses était de tout faire pour qu’il reste et qu’il soit heureux avec moi de nouveau. Et ce n’est pas en pleurant et en déprimant que je vais réussir a le rendre heureux. Je me reprends donc en main et je reconnais tous les jours la chance que j’ai de le voir a mes cotés malgré ce que j’ai fait.
    Oui, je suis clairement une nouvelle personne a présent. J’ai beaucoup de travail qui m’attend, je dois apprendre a fixer des limites a mon amour et a ma gentillesse (et ne pas croire que l’on peut aimer plusieurs personnes en même temps, je me rends compte maintenant que c’est impossible). Je dois travailler sur mon impulsivité, ma prudence (anticiper les conséquences de mes actes) et mon sens de la perspective (regarder la situation dans son ensemble). J’ai oublié mon mari le temps de quelques heures pour apporter de l’amour a mon collègue qui en manquait. Je me suis sentie responsable de lui alors que je n’aurais pas du. J’ai cru qu’apporter de l’amour a mon collègue n’en retirerait pas a mon mari. Et nous avions des problèmes de couple que j’ai comblés ailleurs au lieu de communiquer avec lui pour les traiter ensemble (ce que j’avais tenté de faire cependant, mais sans retour de sa part).

    Ce que j’ai fait est moralement inacceptable, et je sais que la grande majorité des couples ne s’en remettent pas. Je n’ai jamais cesse d’aimer mon mari, je n’ai jamais voulu partir avec mon collègue. J’ai été honnête avec mon mari car je ne voulais pas le « manipuler ». Il reconnait aussi sa part de responsabilité dans ce qui m’a poussée a aller voir ailleurs, même si je suis entièrement responsable du passage a l’acte et que je ne lui reproche rien.

    Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Je sais que j’ai fait la plus grosse erreur de ma vie, mais maintenant qu’elle est faite, je dois en sortir le positif. Je suis différente, j’ai appris beaucoup et je vais tout faire pour que mon mari aime la nouvelle personne que je suis.

    Merci pour votre aide.

    1. Bonjour SophieBo!

      Tu sais Sophie, ton mari est exceptionnel, c’est sûr. Mais, laisse-moi te dire que TU ES toi aussi EXCEPTIONNELLE. Oui, bien sûr, tu as fait une erreur. Mais, qui avoue ce genre d’erreur? Il ne l’a pas découvert. Tu le lui as avoué. Il faut du courage pour le faire. Il faut aspirer à la liberté. Tu as voulu que ton mari décide en toute connaissance de cause de rester avec toi.

      Tu es une bonne personne. Parce que tu veux améliorer les choses et sauver les choses. Parce que tu offres toujours le choix.

      Apprendre à travailler ton impulsivité, ta prudence, ton sens de la perspective etc… Tout ce que tu dis est très intéressant! Tu me donnes des idées d’articles pour aider les couples, ça n’a pas de prix, merci Sophie! Tu as un beau projet de développement personnel. Mais tu as de bonnes bases, tu as le courage de reconnaitre tes erreurs.

      Tu exprimes beaucoup de détermination à améliorer votre relation de couple. Tu veux vraiment t’améliorer. Avec une telle hargne, tu y parviendras Sophie!
      Quand tu as du temps, reviens nous parler de ton développement!

      Agnès

      1. Bonjour,
        Merci de votre soutien.
        Les choses ne sont pas gagnées. Je continue d’aller chez la psy une fois par semaine. Mon mari m’accompagne. La psy dit que l’on va s’en sortir. J’ai arrêté de prendre les anti-dépresseurs au bout d’une semaine car je veux m’en sortir sans.
        Mais aujourd’hui mon mari m’a demandé des détails sur ce qu’il s’était passé avec l’autre personne. Jusqu’à présent il n’avait jamais posé de questions. J’ai répondu a ses questions sans mentir.
        Il a donc découvert que je l’avais trompé suite a une soirée chez cette personne, que j’étais d’abord rentrée chez moi après la soirée (il m’avait d’ailleurs demande de lui envoyer un sms pour lui dire que j’étais bien rentrée), mais qu’ensuite je suis repartie chez cette personne.
        Mon mari en apprenant cela m’a donc insultée, m’a demande pourquoi j’étais repartie, et ne comprend évidemment pas pourquoi j’ai fait cela.
        J’ai l’impression de le perdre vraiment, que le peu de choses que l’on était en train de reconstruire sont de nouveau parties en miettes. J’ai une énorme sensation de vide en moi quand je pense a la possibilité de le perdre. Je m’en veux de le faire souffrir autant.
        Nous devons partir en vacances dans quelques jours pour Noel et voir nos familles. Je ne sais pas comment tout cela va se passer.
        Je suis toujours aussi motivée a sauver notre couple mais je ne sais pas si lui le sera toujours autant.

        1. Bonjour Sophie,

          En apprenant l’infidélité, ton mari réagit plus ou moins avec bienveillance. Ensuite, après avoir écouté les détails, il s’énerve et l’émotion l’emporte. Je te comprends, tu as peur que finalement, il n’accepte pas ce qui s’est passé. Tu as peur de le perdre.

          Je lis un ouvrage sur le pardon en ce moment. Pour pardonner, il faut accepter le ressenti. Il faut accepter la douleur. Au début, ton mari était sans doute dans le déni de l’infidélité. Il ne voulait pas le voir. C’est une bonne chose qu’il accepte de faire face à la situation.

          Pour pardonner, il faut faire face… La réaction de ton mari peut te faire douter pour votre futur ensemble…mais, quelque part… sa réaction est une bonne chose. Au moins, il réagit. Quand on ne réagit pas, en d’autres mots, quand on fait l’autruche, il s’agit d’un faux pardon. Rien ne s’arrange à partir d’un faux pardon…

          Comment se passent les fêtes de votre côté?
          Agnès

  3. Bonjour,
    Les fêtes se sont bien passées, le fait de changer d’environnement et de voir nos familles respectives a fait du bien a mon mari et a moi. Personne n’est au courant de ce que j’ai fait, hormis ma mère et son conjoint. Mon mari n’a pas souhaité en parler avec les membres de sa famille. Il veut garder ce problème entre nous, et je crois qu’il a raison.
    Nous parlons beaucoup plus qu’avant et je suis beaucoup plus attentionnée mais j’ai souvent peur que ce soit trop tard, peur d’avoir tout gâché entre nous. Je lui demande souvent comment il se sent, il me répond qu’il va bien, qu’il est heureux.
    Je profite de chaque instant avec lui et je suis aux petits soins. Lui aussi me soutient beaucoup et me dit que tout va bien se passer.
    Nous nous concentrons sur l’avenir et l’arrivée de notre bébé.
    L’avenir est toujours incertain et moi qui croyais que mon mari était acquis, je prends conscience tous les jours de la chance que j’ai de me réveiller a ses cotés.
    La psychologue dit que notre mariage va survivre et que nous serons encore plus heureux après cela. Je sais que pour moi c’est le cas, mais je ne vois pas comment mon mari pourrait être plus heureux qu’avant.
    Pour le moment je fais de mon mieux, mais je doute de pouvoir rattraper cela un jour… Il y aura toujours une cicatrice entre nous, quelque chose de très moche qui n’aurait pas du arriver.

    1. Bonjour Sophie Bo,

      Merci pour ton retour!
      C’est super que les fêtes se sont bien passés!
      Je suis de l’avis de ton psy. Si ton mari se focalise sur l’avenir, tout s’arrangera. Mais, il faut toute de même qu’il prenne ne temps de te pardonner, de faire face, pour ensuite véritablement aller de l’avant.
      Vous êtes en mesure de régler le problème à vous deux. Ton mari ne veut pas en parler aux autres membres de votre entourage. C’est compréhensible. Il veut sans doute préserver la relation avec la belle-famille.

      Tiens nous au courant de votre avancée Sophie Bo,

      Agnès

  4. Bonjour, j ai été infidèle à ma conjointe, il y a 4 ans. Elle n’a jamais oublié mais m’a pardonné. Je suis un homme qui aime le contact de la femme, j’ai gardé dans mon entourage des connaissances féminines pendant plusieurs années, ce que ma femme n’aimait pas. Elle m’a demandé après plusieurs années de les enlever de notre vie. Certaines ont quitté ma vie, tandis qu’une bonne amie à moi est restée dans mon entourage(amies qui m’envoyait des messages pas très appréciés par ma femme) présentement, une collègue de classe lui as dit que j’ai couché avec elle alors qu’elle était enceinte. J’ai montré à ma conjointe les messages textes qui en prouvaient le contraire. Mais le manque de confiance est si grand, qu’elle pense que j’ai modifié les messages textes et que ça s’est réellement passe puisque j’ai déjà été infidèle. Comment dans ma situation, retrouver la confiance de la femme que j’aime de tout mon coeur. Comment lui montrer qu’elle peut me faire confiance. J’ai le sentiment de l’avoir trahis avec mes histoires d’amies qui n’ont jamais cessées avec le temps.

  5. Bonjour,

    Je suis désolée de ne pas accompagner le mouvement mais tu décrits toujours une incartade, un erreur de jugement à un temps « t » avec un cocufieur qui revient conscient de son erreur.
    On ne gère pas de la même manière une erreur d’un soir ou de quelques jours, signe d’un mal être.
    Et une histoire complète (affective en plus du sexe) longue, ou le mensonge a pris toute la place dans le couple pendant un temps si long que c’est devenu un mode de vie.
    J’ai eu le premier cas de figure, il a été voir ailleurs, il m’en a parlé on a communiqué j’ai pardonné parce que nous n’allions pas bien et je comprenais, j’ai même oublié rapidement cet « égarement ».
    Alors mon mari en a conclu que je ne l’aimais plus parce que je n’avais pas crier pleuré cassé la vaisselle.
    Il est retourné voir son coup d’un soir et l’a installé dans sa vie pendant 5 ans pour tout le volet affectif la trompant avec moi et des femmes de passage pour la sexualité. (parce qu’avec elle cela ne lui convenait pas)
    Quand je l’ai découverts, il a dit : « je pensais que tu le savais et que tu n’en avais rien à foutre. » Pas la moindre culpabilité, pour lui c’est ma faute je n’étais pas celle qu’il voulait.
    C’est normal, à ce moment là, il en voulait une autre. Je ne peux pas être moi-même et une autre. Même travestie pour ressembler à ce qu’il attendais je restais sa femme il voulait une maîtresse.
    Il a construit un mur de contre vérités avec tous ces « je pensais » qui servaient de justification à toutes ses pulsions. Aucune ne résiste au moindre examen logique ce qui entraîne un vrai problème de communication.
    Tout son discours est faux et il s’en rend compte du coup, il n’a plus de mots pour expliquer et on avance pas.

    Ce que je veux dire c’est qu’il faut déjà passer par la case culpabilité avant de s’en affranchir.
    C’est déjà faire la différence entre le bien et le mal. Entre la vérité et le mensonge. Et la plupart des gens qui pratiquent l’adultère s’arrangent avec la vérité parce que leur inconscient sait très bien qu’il font quelque chose de mal.
    J’ai trouvé cette définition du respect sur SOS cocu.org. Je vous invite à y penser la prochaine fois que vous serez tentés.

    « Le respect (du latin respicere signifiant « regarder en arrière ») évoque l’aptitude à considérer ce qui a été énoncé et admis dans le passé, et d’en tirer les conséquences dans le présent. Il peut ainsi être question du respect d’une promesse, du respect d’un contrat ou du respect des règles d’un jeu. Dans ces exemples, le respect évoque l’aptitude à se remémorer le moment dans lequel un être humain s’est engagé, respectivement, à tenir sa promesse, à satisfaire aux conditions du contrat, ou à se conformer aux règles du jeu.
    Le respect appliqué à un être humain prend un sens plus proche de l’estime, et s’appuie sur l’aptitude à se remémorer les actes auparavant accomplis par un être humain, lorsque ceux-ci sont dignes d’être reconnus. Le respect ne doit pas être confondu avec la tolérance, car celle-ci n’a pas les mêmes motifs, et contrairement au respect, elle n’est pas incompatible avec le mépris. »

  6. Bonjour
    Alors je souffre beaucoup de ma situation mais je ne peux faire autre. Je fais la babysitter a un petit enfant dont lequel son pere travaille a la maison. J ai in bn rapport aves sa femme, elle m a aide beaucoup. Entre eux ca ne marche pas tres bien. Depuis quelques mois je recois beauCoup de compliments de lui et il a essaye avec moi. Il est un bel homme et moins agé de moi de 9 ans. J ai essaye de refuser beaucoup jusqu a ce que j ai accepte car il me plait beaucoup et j ai des sentiments envers lui. Tt ca deroule dedans sa maison.. On se sent tres bien ensemble a part les sens de culpabilite. Ca fait 5 mois qu on va avant avec cette relation. J essaaye de ne pas le refaire mais je crois que je l aime. Je jure que ce n est pas moi, que j etais contre l infidelite et je ne pensais jamis que ceci peut avvenir a moi. Je suis tres desolee. Je ne veux ps etre le moyen de demolir une famille

  7. Bonjour, je viens de lire votre blog concernant la culpabilité et / ou la souffrance de celui ou celle qui a trompé. Ca se defend. Par contre c est un avis strictement feminin
    Ce qui vous conduit a donner des suppositions, d un point de vue uniquement féminin. Dommage

    1. bonjour,
      je suis ouverte à ta critique,
      cela dit homme comme femme culpabilise.

      bien à toi

  8. Bonjour, je viens de lire tous ces écrits qui tantôt me rassurent tantôt me font douter. Mon épouse m’a avoué une liaison extra conjugale, cela nous a mis à mal tous les deux. Elle m’aime toujours et elle a des sentiments pour son amant, moi je l’aime énormément. Elle souffre beaucoup car elle m’a fait beaucoup de mal (c’est elle qui me l’a dit). Nous avons beaucoup discuté et ce n’est pas fini, nous souhaitons continuer ensemble, je sais qu’il est impératif que je change, que je me laisse aller et que je me lâche avec elle totalement car je garde en moi beaucoup de sentiments, compliments, fantasmes et autres pensées érotiques qui ne sont que pour elle, mais je lui ai trop dit ou exprimé et c’est en partie cela qui l’a poussé vers un autre. Cependant elle ne sait comment faire avec son amant. Moi j’en accepte la présence car je sais que ce n’est pas du tout évident. Je l’écoute beaucoup (ne le faisait pas avant c’est mon tort) et je veux essayer de l’aider sans la brusquer, en la rassurant et en étant conciliant et beaucoup plus présent, est-ce la bonne méthode? je ne veux pas de détail sur sa relation, d’elle même elle m’en donne et j’absorbe sans envenimer la situation, est-ce bon ?
    Merci de m’aider et m’indiquer ce qu’il est possible de faire.
    Guy

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